Parce que randonner c'est la santé...
Le résumé du randonneur pressé :
Vingt kilomètres entre Buonconvento et San Quirico d’Orcia, une étape plus courte que la veille, mais pas moins riche.
Après avoir longé la Via Cassia, le chemin s’élève doucement parmi les collines du Brunello di Montalcino — ce vin rouge toscan réputé pour sa puissance et son potentiel de garde.
Le parcours rejoint ensuite Torrenieri, ancien relais de pèlerins sur la Via Francigena, à la lisière du Val d’Orcia. Même les quatre kilomètres d’asphalte qui suivent n’entament pas le plaisir : les paysages typiques de la vallée — collines douces, vignes et fermes isolées — se dévoilent peu à peu.
La montée finale vers San Quirico, exigeante mais motivante, offre une arrivée spectaculaire. En entrant dans le village, on passe sous le pont de la Mille Miglia, clin d’œil à une autre forme de voyage, avant de découvrir la Collegiata romane, les remparts et les jardins Horti Leonini, qui méritent qu’on s’y attarde avant de rejoindre son hébergement.
/image%2F5645987%2F20251013%2Fob_3c3c1a_fresque-blog.png)
Et en détail :
Temps de lecture : environ 10 minutes sans compter la visite de Montalcino en annexe.
Nous sommes installés depuis hier soir à Bagno Vignoni, un magnifique hameau de San Quirico d’Orcia que j’aurai l’occasion de vous décrire, puisque la Via Francigena y passe. Du moins dans la variante que nous avons choisie. Mais je vous expliquerai tout cela lundi, puisque nous faisons relâche ce week-end.
Il n’y a pas de hasard : San Quirico d’Orcia, c’est là où nous arriverons cet après-midi, au bout d’une vingtaine de kilomètres. Une étape plus courte qu’hier, donc, mais regardez son profil : c’est exactement l’inverse d’hier, où nous étions partis du sommet pour descendre vers le point le plus bas !
Andiamo !
Arrivés ce matin en bus à la gare de Buonconvento, nous rejoignons directement le départ de l’étape, au bout de la Via Alcide De Gasperi. De là, un petit chemin s’éloigne vers le sud, à la lisière du village. Ce n’est pas toujours très joli : nous longeons une zone industrielle, mais on a déjà connu pire.
Et puis, c’est ça ou suivre la Via Cassia, alors de deux maux, autant choisir le moindre. Cela dit, à la sortie du village, nous retrouvons quand même cette route sur environ 400 mètres. Le sentier court alors en contrebas de l’accotement. Protégés par une rambarde de sécurité, nous pouvons déjà contempler le paysage, enveloppé d’un léger brouillard du plus bel effet.
Après la station-service, nous prenons à droite la Strada Provinciale del Brunello. Là encore, un sentier a heureusement été aménagé à l’écart de la route.
Comme hier, le paysage est tout en rondeurs, mais nous quittons cette fois les collines céréalières des Crete Senesi pour celles du Sangiovese grosso, ce dont témoignent les quelques vignes que, déjà, nous croisons. Ce cépage donne naissance au Brunello di Montalcino, un vin rouge réputé pour sa robustesse et son potentiel de garde.
Nous avons maintenant quitté les abords de la route, et le territoire de Buonconvento aussi pour celui de Montalcino pour, enfin, après quatre kilomètres, commencer à nous enfoncer dans les collines.
Première découverte : le Castello Tricerchi, un ancien château du XIIIᵉ siècle construit par une famille siennoise. Il servait autrefois de refuge pour les pèlerins en route vers Rome. Aujourd’hui, il abrite un domaine viticole familial qui produit du Brunello di Montalcino, cultivé en bio. Les caves ont été aménagées dans les anciennes prisons du château.
Détail étonnant : on y conserve un fragment du Voile de la Vierge, authentifié par bulle papale.
Depuis le Castello Tricerchi, un long chemin poussiéreux s’étire sur un peu plus de trois kilomètres jusqu’à la Podere Collodini.
Le parcours traverse un paysage typiquement toscan : collines douces, fermes isolées posées sur les crêtes et, par moments, de hautes rangées de cyprès qui se dressent au bord des chemins.
Comme hier à hauteur de Monteroni d’Arbia, deux ou trois œuvres d’art ponctuent le trajet, installées là au détour du sentier. Et tout autour, encore des vignes, toujours présentes, accrochées aux pentes des collines.
À la Podere Collodini, nous bifurquons à gauche, en direction de Torrenieri. Le paysage change peu à peu : plus rude, il se fait parfois plus escarpé, et l’on aperçoit même quelques falaises au loin.
Au fil de notre progression, les vignes disparaissent petit à petit, laissant place à des collines plus naturelles. Sur le chemin, nous croisons un groupe de cyclistes en gravel, une activité très populaire dans cette région.
À hauteur de Torrenieri, nous croisons un groupe de cyclistes en gravel, casques sur la tête et vélos couverts de poussière. Ce type de randonnée cycliste est courant ici : les chemins de terre blanche, appelés strade bianche, attirent chaque année des centaines de passionnés.
La Val d’Orcia Gravel, organisée depuis 2017, propose plusieurs parcours à travers les vignobles et les collines toscanes. L’événement mêle sport, patrimoine et convivialité, avec des ravitaillements gourmands et des récompenses symboliques comme un bouchon de Brunello autour du cou.
Ici, on ne roule pas pour le chrono — on roule pour le paysage.
Depuis quelques kilomètres déjà, deux montagnes attirent notre regard, comme deux phares dans la nuit.
À contre-jour et encore enveloppée de brume, la première se dessine à peine, telle une ombre chinoise dans le lointain. Il s'agit du Monte Amiata, qui culmine à 1738 mètres d'altitude. Nous en reparlerons certainement lors d'une prochaine étape.
La deuxième, plus proche et sur notre droite, baigne dans le soleil : c'est celle qui accueille la ville de Montalcino sur son sommet, à 564 mètres d'altitude. Nous irons la visiter demain, au retour de Sienne, mais grâce à la magie de l'informatique, vous pourrez en découvrir un reportage à la fin de ce récit.
Après avoir franchi le premier sommet de la journée, à 328 mètres d'altitude, près du Poggio Gambacci, nous descendons progressivement jusqu'à Torrenieri. Le paysage reste à peu près le même, mais la lassitude ne s’installe pas pour autant, même si nous avons déjà parcouru un peu plus de la moitié de cette étape.
Nous entrons dans Torrenieri, modeste frazione de Montalcino, longtemps carrefour de pèlerins sur la Via Francigena. C’est d’ailleurs ici que Sigeric fit sa treizième étape lors de son retour de Rome.
La Chiesa di Santa Maria Maddalena, mentionnée dès 1216 comme propriété de l’abbaye de Sant’Antimo, a été remaniée au fil des siècles et a acquis, notamment au XIXᵉ siècle, son aspect actuel.
Le bourg conserve une gare, encore desservie aujourd’hui, mais uniquement par les trains touristiques Trenonatura, tirés au printemps et à l’automne par des locomotives à vapeur. Partant de Sienne, ils peuvent être combinés avec le vélo ou le trekking.
Quitter Torrenieri pour San Quirico d’Orcia, c’est entrer dans le Val d’Orcia, territoire classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2004. Mais cette entrée par la Via Francigena se fait en mode mineur.
Certes, les paysages restent beaux, mais il faut d’abord les traverser en suivant la Strada Provinciale di Celamonti, soit près de quatre kilomètres d’asphalte. Et ça, c’est moyen…
Heureusement, les trois derniers kilomètres terminent l’étape en beauté, ce qui rime ici avec difficulté. Après être passés sous la Via Cassia, la montée devient raide et exigeante, d’autant plus que nous sommes en fin de randonnée. Mais apercevoir San Quirico sur la crête, promesse d’une arrivée proche, c’est diantrement motivant.
En entrant dans San Quirico d’Orcia, nous passons sous le pont de la Mille Miglia, symbole d’une autre forme de voyage.
Juste après, une statue attire le regard : celle de Tazio Nuvolari, le célèbre pilote italien surnommé « le Mantouan volant ».
Inaugurée en 2011, elle rend hommage à ce pilote d’exception, figure légendaire de la course automobile, et, à travers lui, aux bolides d’un autre temps qui filaient sur les routes toscanes — bien loin du rythme contemplatif des randonneurs d’aujourd’hui.
Une centaine de mètres après la statue, nous atteignons la Collegiata dei Santi Quirico e Giulitta, dans la partie nord du village.
Cette église romane du XIIᵉ siècle se distingue par ses trois portails finement sculptés, dont celui du sud, réalisé par un atelier siennois au XIVᵉ siècle, est particulièrement remarquable.
À l’intérieur, la lumière naturelle met en valeur plusieurs œuvres d’art, dont un retable attribué à Sano di Pietro. Il représente la Vierge entourée de saints, dans un style délicat et apaisant, typique de la peinture siennoise du XVe siècle.
L’étape s’achève sur la Piazza Chigi, tout près de la Collegiata.
Le palais qui lui donne son nom fut construit à la fin du XVIIᵉ siècle par le cardinal Flavio Chigi, neveu du pape Alexandre VII. Sa façade baroque contraste avec les bâtiments environnants et rappelle sa vocation de résidence prestigieuse.
Devenu propriété municipale dans les années 1980, il abrite aujourd’hui l’administration locale.
Si nous avons arrêté le GPS à la Piazza Chigi, c’est uniquement parce que c’est la fin officielle de l’étape. C’est curieux, ne me demandez pas pourquoi, mais c’est sans doute la première fois que je ne fais pas les choses à ma façon.
En réalité, nous poursuivons notre marche en remontant la Via Dante Alighieri jusqu’à l’autre extrémité du village. Piazza della Libertà, nous découvrons la Chiesa della Madonna di Vitaleta, construite au XIXᵉ siècle sur les vestiges du couvent San Francesco.
Face à elle, la Porta Nuova, érigée en 1920, s’ouvre dans les remparts du XIIIᵉ siècle, lourdement endommagés par les bombardements de 1944. À sa gauche, une autre porte, plus petite, mène vers les jardins Horti Leonini, un vaste jardin à l’italienne aménagé au XVIᵉ siècle. Mais nous tombons en plein tournage de film et l’accès nous est interdit.
Pour l’anecdote, plusieurs scènes de films et de séries ont été tournées à San Quirico d’Orcia, notamment dans Gladiator de Ridley Scott et dans la série Les Médicis.
À l’extrémité du centre historique se dresse une église bien plus ancienne : la Chiesa di Santa Maria Assunta, qui remonterait à la seconde moitié du XIᵉ siècle.
À l’origine, elle portait le nom de Santa Maria ad Hortos, en référence aux jardins potagers qui l’entouraient. Ces jardins qui deviendront, au XVIᵉ siècle, les Horti Leonini que l’on connaît aujourd’hui. L’église, de plan carré, séduit par sa simplicité et son intérieur dépouillé.
Derrière elle s'ouvre Il Giardino delle Rose. Mais de roses, en cette saison, il n'y en aura point.
Du jardin des roses, un accès permet de rejoindre les Horti Leonini. Nous en profitons pour une courte incursion, juste le temps de jeter un œil sur les remparts avant de repartir, satisfaits de notre journée, vers notre logement.
____________________
Vous voulez revivre cette étape en vidéo 3D ? C'est ici :
Appréciation du parcours :
Comme hier, nous retrouvons un paysage tout en rondeurs, où la vigne a avantageusement remplacé les champs de blé. Le relief s’élève cependant, rendant la randonnée plus exigeante, même si l’étape reste plus courte.
Montalcino et le Monte Amiata, puis San Quirico d’Orcia dans les derniers kilomètres, offrent un décor captivant qui donne envie de poursuivre la marche, étape après étape.
Si la nature domine sur presque tout le parcours, l’art et l’histoire s’y glissent subtilement, culminant à San Quirico, où le Moyen Âge resurgit avec élégance.
On regrettera la longue portion asphaltée à la sortie de Torrenieri et, comme hier, le parcours offre peu d’ombre. Cette étape est donc à privilégier au printemps ou à l’automne.
Comment rejoindre cette étape ?
Pas de gare à San Quirico d’Orcia, mais une ligne de bus relie le village à Buonconvento. On peut donc, comme nous l’avons fait, laisser sa voiture à l’arrivée et rejoindre le départ en bus.
Les vrais pèlerins, ou baroudeurs, n’auront aucun mal à trouver un hébergement à San Quirico d’Orcia.
____________________
Montalcino, l'ultime bastion siennois
Relâche ces samedi 13 et dimanche 14 avril.
Comme prévu, nous sommes retournés ce samedi compléter notre visite de Sienne – je vous en parlerai à la fin du récit de l’étape du 15 avril.
Sur la route du retour vers Bagno Vignoni, nous faisons halte à Montalcino. Perché sur sa montagne, le village avait déjà capté notre attention presque tout au long de l’étape entre Buonconvento et San Quirico d’Orcia.
Comme la veille, la météo est idéale pour flâner. Nous nous garons à l’extérieur de la ville, au Parcheggio Collina d’Italia, le premier parking accessible en venant de Sienne.
Nous sommes à quelques encablures de l’entrée sud de Montalcino, que la Porta Cerbaia garde fièrement depuis le XIIIᵉ siècle. Jadis, elle constituait un point stratégique sur la route du Val d’Orcia.
En contrebas du parking, une halte s’impose si vous avez plus de temps que nous : on y trouve une fontaine, témoin d’un épisode sanglant du soulèvement contre les Espagnols en 1553. Le chevalier Panfilo dell’Oca y aurait décapité le capitaine espagnol Don Loja.
Lorsque les Espagnols revinrent assiéger la ville le 27 mars de la même année, ils découvrirent sa tête — ainsi que celles de plusieurs assaillants — plantées sur des piques. Une légende qui donna son nom à la Fonte degli Appicciati.
Nous pénétrons dans Montalcino par la Via Soccorso Saloni puis la Via Giacomo Matteotti, avant de déboucher sur la Piazza del Popolo, cœur animé de la ville.
Elle est dominée par la tour du Palazzo dei Priori, dont la façade est ornée, comme à Buonconvento, des plaques rappelant les noms des podestats qui se sont succédé au fil des siècles. L’édifice remonte à la fin du XIIIᵉ ou au début du XIVᵉ siècle.
Sur la même place se dresse la Loggia, un élégant bâtiment à la façade Renaissance percée de six arches. Commencée au XIVᵉ siècle, elle fut plusieurs fois remaniée au cours des âges.
Nous continuons un peu plus loin jusqu’aux Scale di Via Moglio, des escaliers depuis lesquels nous profitons d’une vue sur la Chiesa di San Francesco, attenante à l’hôpital de Montalcino.
Construite au XIIIᵉ siècle, elle est aujourd’hui désacralisée. Nous prenons alors la direction opposée, vers la Cattedrale di San Salvatore.
Située dans la partie ouest de Montalcino, la co-cathédrale du Très-Saint-Sauveur est le principal édifice religieux de la ville. Érigée à l’origine au XIᵉ siècle comme église paroissiale romane, elle devint cathédrale en 1462, lors de la création du diocèse par le pape Pie II.
L’édifice actuel, de style néoclassique, fut entièrement reconstruit entre 1818 et 1832. Sa façade imposante, précédée d’un pronaos à colonnes ioniques, donne le ton. À l’intérieur, le maître-autel monumental est surmonté d’un tabernacle en forme de temple ionique.
Depuis 1986, avec la suppression du diocèse de Montalcino, l’église est co-cathédrale de l’archidiocèse de Sienne-Colle di Val d’Elsa-Montalcino. Elle est également classée "Monument national italien", même si, je dois l’avouer, j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi.
Un sentier passe derrière la co-cathédrale. Pile : à droite, vers la Chiesa della Madonna del Soccorso. Face : à gauche, vers la forteresse. Bon, le hasard veut que ce soit Pile.
L’église, dans sa forme actuelle, date du début du XVIIᵉ siècle, à l’exception de sa façade, réalisée au début du XIXᵉ. L’intérieur, de style baroque, mériterait sans doute le détour, mais une messe est en cours : nous préférons rester à l’extérieur, par respect.
Le déplacement n’est toutefois pas inutile. Derrière l’église, un point de vue offre un beau panorama sur la campagne au nord de la ville. Mais mon petit doigt me dit qu’on peut trouver encore mieux…
Le meilleur point de vue, ce sera sans doute celui de la forteresse.
Demi-tour donc, par la Via Spagni, où nous repassons devant la co-cathédrale. Puis, dans son prolongement, la Via Ricasoli nous mène jusqu’à la Chiesa di Sant’Agostino.
De style gothique italien et datant du début du XIVᵉ siècle, ce complexe monastique, doté de deux cloîtres du XVIᵉ, a bénéficié d’une importante restauration entre 2013 et 2019. Fidèle à son architecture d’origine, elle fait aujourd’hui figure d’incontournable à Montalcino. Mais, une fois encore, les portes sont closes.
Heureusement, il nous reste la forteresse, tout au bout de la rue !
Le site sur lequel s’élève aujourd’hui la forteresse de Montalcino était déjà occupé à l’époque étrusque. Dominant la vallée de l’Orcia, il offrait un point de vue stratégique idéal pour surveiller les voies de communication entre la Maremme et l’intérieur de la Toscane.
C’est en 1361, après la prise de contrôle de la ville par Sienne, que fut construite la forteresse actuelle. L’ouvrage, attribué à l’architecte siennois Mino Foresi, se distingue par son plan presque pentagonal et ses cinq tours massives, dressées à chaque angle.
Édifiée en partie sur les anciennes murailles et sur les vestiges de bâtiments préexistants, elle mêle harmonieusement des éléments d’architecture médiévale et Renaissance.
Ses remparts épais et ses tours crénelées rappellent encore aujourd’hui le rôle stratégique qu’elle joua dans les luttes opposant les cités toscanes.
L’accès aux remparts se fait par l’Enoteca, et, de là-haut, la vue sur la ville et les environs est superbe.
On découvre Montalcino dans son ensemble, et cela permet d’avoir une image globale de ce que l’on traverse en parcourant la Via Francigena. On peut même s’amuser à tenter de retracer du doigt notre parcours entre Buonconvento et San Quirico d’Orcia.
En faisant le tour de la forteresse, on saisit pourquoi Montalcino fut l’ultime bastion siennois.
Perchée sur son éperon et ceinte de puissants remparts, elle semblait imprenable. Après la chute de Sienne en 1555, environ 600 familles s’y réfugièrent pour prolonger la résistance. Pourtant, celle-ci prit fin le 31 juillet 1559, date de la capitulation définitive.
Désormais, la Toscane était toute entière sous le contrôle des Médicis.
Et pour nous, c'est la fin d'une formidable journée riche en visites exceptionnelles. Il est temps de rentrer à Bagno Vignoni.
____________________
Vous souhaitez parcourir cette étape de la Via Francigena ? Vous trouverez ci-dessous la trace GPX de l'itinéraire tel que nous l'avons suivi :
____________________
Sauf indication contraire, les textes et les photographies présents sur ce blog sont la propriété exclusive de leur auteur. Toute reproduction ou utilisation, totale ou partielle, est interdite sans autorisation préalable.
GR®, GR® Pays et PR® sont des marques déposées de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre. Leur utilisation sur ce blog est réalisée uniquement à titre informatif, sans but commercial, et dans le respect des droits de propriété intellectuelle.
Pour toute demande d’utilisation, veuillez me contacter via la page « Contact ».