Parce que randonner c'est la santé...
Le résumé du randonneur pressé :
Une étape en montagnes russes de 19 km, exigeante mais variée, entre vues superbes, patrimoine discret et passages plus roulants.
Après une ascension raide jusqu’au fort Saint-André, l’itinéraire suit la crête, frôle les 600 m d’altitude, puis atteint le site de décollage homologué de Poupet-La Côte, d’où la vue panoramique sur le massif du Jura est exceptionnelle.
Ensuite, une autre vue à couper le souffle nous dévoile Pretin, joli village serti dans un écrin de falaises. Suit la montée régulière du mont Begon, avant un long passage plus calme sur le plateau, entre champs et forêts.
La descente vers Montigny-les-Arsures offre une belle vue sur les vignes, notamment celles du Château Gimont, au cœur d’un terroir réputé. Le village, chargé d’histoire, n’est toutefois qu’effleuré par le tracé.
La fin d’étape, plus douce, file vers Arbois. Sur la fin, on quitte l’itinéraire officiel pour rejoindre le centre historique de la capitale des vins du Jura, en passant devant le château Pécauld et le collège Pasteur. Pour une arrivée en beauté, place de la Liberté.
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Et en détail :
Temps de lecture : 17 minutes
Troisième étape sur l'Échappée Jurassienne. 19 kilomètres séparent Salins-les-Bains d'Arbois, une distance sensiblement similaire à celle d'hier. Mais avec un dénivelé positif de 727 mètres et un profil d'étape en forme de montagnes russes, peut-on dire que les choses sérieuses commencent aujourd'hui ?
Comme d’habitude, nous reprenons la randonnée là où nous l’avions interrompue la veille. Aujourd’hui, c’est donc à l’ancienne gare de Salins-les-Bains que commence notre étape.
À la sortie du parking, nous arrivons sur une petite place réaménagée en espace mémoriel : la place du Souvenir Français. Le monument rend hommage aux 200 combattants de la commune tombés pour la patrie pendant la Première Guerre mondiale.
Depuis cette place, nous apercevons ThermaSalina, un centre thermal et spa réputé pour ses eaux naturellement salées — plus concentrées en sels minéraux que la mer Morte ! Pour un petit moment de détente après cette étape ?
À hauteur de ThermaSalina, nous descendons le long de la Furieuse, rue des Barres. L’Échappée Jurassienne contourne le centre de Salins-les-Bains, laissant de côté ses sites emblématiques comme la Grande Saline, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
J’aurais pu faire un détour, mais à cette heure matinale, tout est encore fermé, et l’étape s’annonce assez exigeante. Ce sera pour une autre fois... mais si vous avez le temps, la visite vaut sûrement le détour.
Profitons-en tout de même pour dire deux mots sur ce sel qui a fait la richesse de la ville. Ici, pas de mer à l’horizon. Le sel vient d’une ancienne mer intérieure, disparue depuis des millions d’années, mais dont les couches souterraines ont conservé la trace. L’eau qui circule en profondeur s’y charge en sel, avant d’être pompée puis chauffée pour en extraire l’or blanc. C’est ce savoir-faire qui a fait de Salins-les-Bains une cité saline dès le Moyen Âge.
Au Paradis commence l'enfer. Le Paradis, c’est le nom d’un quartier de Salins-les-Bains situé au pied d’une côte de 1 200 mètres, avec un dénivelé moyen de 19,17 %. Ça, c’est l’enfer ! Bon, je sais… peut-être que mes lointains aïeux avaient des origines marseillaises, mais quand même : ce n’est pas rien. En tout cas, ça grimpe, et pas qu’un peu, pour atteindre le fort Saint-André, qui domine la vallée.
L’étroit sentier s’élève à travers bois, suivant une pente raide et régulière. Un banc en pierre vous invitera peut-être à la pause, mais un peu plus haut, un aperçu sur la vallée vous fera comprendre que vous avez bien fait de continuer.
Nous arrivons au Parc Vauban Aventures, situé en contrebas du fort. Chut… je crois qu'on nous observe !
À hauteur du parc, en allant vers la droite, un panorama sur Salins-les-Bains s’offre à nous. Tentés de filer directement vers le fort, nous pourrions presque passer à côté de ce point de vue. Prendre le temps de s’arrêter un instant pour l’admirer vaut vraiment la peine.
Le fort Saint-André n’est pas directement sur le parcours : un petit détour est nécessaire pour en découvrir les murs. Et comme ça monte encore un peu pour y arriver, on pourrait être tenté de passer son chemin. D’autant que le site ne se visite que sur réservation, dans le cadre d’une visite guidée. Mais l’effort est récompensé : ses remparts imposants méritent le coup d’œil, et depuis la porte d’entrée, un beau point de vue s’ouvre vers le nord.
Construit au XVIIe siècle sur les hauteurs de Salins-les-Bains, le fort faisait partie du réseau de fortifications imaginé par Vauban pour protéger la saline royale et surveiller la vallée de la Furieuse. Déclassé en 1890, il est aujourd’hui désaffecté, mais reste un témoin impressionnant de l’histoire locale.
Depuis le fort, nous poursuivons sur le territoire de Pretin.
Le sentier suit une ligne de crête à travers bois sur environ 300 mètres, à une altitude de 592 mètres. Ce n’est pas encore le point culminant de l’étape, mais nous nous en approchons. Puis le chemin plonge vers le nord en direction de la Grange Salgret.
En sortant du bois, à mi-pente, la vue s’ouvre sur la vallée. À l’ouest, le paysage se dégage déjà, mais c’est vers l’est que le regard se pose : les montagnes du Jura s’étendent tout en rondeurs, dans une douce impression de sérénité.
En atteignant le fond de la vallée, nous rejoignons un chemin qui marque la limite entre Pretin et Salins-les-Bains.
Nous traversons le chemin pour poursuivre à travers une prairie, après avoir franchi la clôture par un passage aménagé. La pente dépasse les 15 % sur plus d’une centaine de mètres : ça grimpe franchement. Mais l’effort en vaut la peine. Juste avant d’entrer dans le bois, il suffit de se retourner… et le paysage fait le reste.
Dans le bois, le sentier continue de grimper à plus de 15 % pendant 200 mètres, avant de se stabiliser un peu. C’est à ce moment que nous franchissons le sommet de la randonnée, à 599 mètres d’altitude.
Le sentier court alors plein ouest, parallèlement à la ligne de crête, contournant avec soin les trois sommets qui dépassent les 600 mètres. Un vrai plaisir pour les jambes et les yeux !
Après 1 300 mètres, nous débouchons sur une clairière…
Située à plus de 580 mètres d’altitude, celle-ci accueille un site de décollage homologué par la Fédération Française de Vol Libre : le site de Poupet–La Côte, sur la commune de Pretin.
La vue vers le nord est exceptionnelle, entre plaines, collines douces et reliefs plus marqués à l’horizon. On comprend sans peine pourquoi les parapentistes choisissent de s’élancer d’ici.
Nous poursuivons la descente vers l’ouest sur environ 700 mètres. Par endroits, les arbres, couverts de mousse, prennent des allures de monstres prêts à bondir — un spectacle un peu inquiétant, surtout quand le sentier se resserre avant d’atteindre une clairière qui occupe le sommet du massif.
En faisant le tour par le nord-ouest, notre attention est soudain captée par deux panneaux indiquant « Monastère » et « Chapelle » !
Un sentier nous conduit à travers bois jusqu’à une petite chapelle, presque insignifiante si la clairière qu’on vient de quitter ne portait pas, sur la carte IGN, le nom de « Château ».
Car à l’époque romaine, un château, connu sous le nom de Castrum suprà salinas, se trouvait ici pour protéger les salines de Salins. On ne connaît pas précisément la date de sa disparition, mais il était déjà en ruines lorsque les bénédictins y fondèrent un prieuré dédié à Notre-Dame, sans doute vers la fin du IXe siècle.
Au fil du temps, ces bâtiments ont disparu, mais on peut encore trouver dans le sol des fragments de murs et de tuiles.
Plutôt que de faire demi-tour pour retrouver le tracé de l’Échappée Jurassienne, nous contournons la chapelle par la droite et traversons la prairie. Une grande croix marque le sommet de la falaise qui domine Pretin. De là, la vue est exceptionnelle sur le village et sa vallée. Une belle récompense avant d’entamer la descente.
Le sentier longe la falaise sur quelques dizaines de mètres avant de plonger dans le bois. C’est là qu’il amorce une descente franche en direction de Pretin. Le tracé est parfois raide, parfois plus doux, toujours agréable. Peu à peu, les premières maisons apparaissent : nous arrivons à Pretin.
Le sentier aboutit à proximité de l’église Saint-Étienne, au sujet de laquelle je n’ai trouvé aucune information. Nous passons ensuite devant la mairie.
Pretin est un joli village paisible, niché dans la vallée de La Vache, à proximité de sa source. Entouré de hautes collines quasi verticales, on le croirait serti dans le paysage.
Le 5 janvier 1740, une société drolatique y voit le jour : l’Académie des ânes. Parodie insolente des académies provinciales, elle posait des questions farfelues et décernait des diplômes ornés d’une splendide tête d’âne. Le ton est donné.
Un article du journal Le Progrès revient avec humour sur cette institution un peu oubliée :
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Ce jour-là. 5 janvier 1740 : création de l'Académie des ânes de Pretin
Retrouvez notre rubrique dominicale qui revient sur une journée particulière dans l'histoire du Jura.
Pretin est aussi dominé par le Mont Begon. Après avoir traversé La Vache et jeté un dernier regard aux falaises qui encadrent la vallée à la sortie nord-est du village, nous entamons l’ascension du mont. Une montée régulière de 1 500 mètres par une petite route asphaltée, où l’on préfèrera sans doute regarder derrière soi pour admirer le paysage… plutôt que le mur qui se dresse devant.
Au sommet de la côte, un replat bienvenu nous permet de reprendre notre souffle. La petite route asphaltée laisse place à un agréable chemin de campagne qui traverse une plaine agricole.
Nous avançons ainsi sur 500 mètres avant d’entrer dans le Bois Perrey. Le sentier reste presque plat pendant 700 mètres, jusqu’à atteindre le bord du plateau, au lieu-dit La Côte.
Une borne discrète, posée le long du chemin, rappelle que nous suivons ici la limite entre Pretin et Arbois.
Nous longeons ensuite le bord du plateau vers l’est. Le chemin marque désormais la limite entre Pretin et Aiglepierre.
Après environ 500 mètres, la descente commence, portée par une odeur d’ail prononcée : le flanc de la montagne est couvert d’ail des ours. Je n’en avais jamais vu autant de ma vie !
Peu avant la fin de la descente, le bois s’éclaircit, ouvrant une belle vue sur la campagne jurassienne.
La descente ne se poursuit pas jusqu'en bas de la montagne. Peu après la mi-pente, nous prenons un chemin sur la gauche, en direction de l’ouest, vers le lieu-dit Les Noirines.
Le tracé alterne entre sous-bois et prairies ouvertes. Par endroits, le sol est boueux, et le chemin remonte légèrement.
Au bout de 600 mètres, arrivé aux Noirines, le chemin bifurque franchement à droite et reprend sa descente vers le fond de la vallée.
Rapidement, il s’encaisse et devient un véritable bourbier sous l’effet des pluies récentes. La pente, combinée à la boue, transforme le tout en patinoire. J’ai failli me retrouver les quatre fers en l’air, mais dans un réflexe que même moi je ne m’explique pas, j’ai réussi à rester debout !
Nous ne descendons pas non plus jusqu’au fond de la vallée, car le chemin butte rapidement sur la ligne de chemin de fer Dijon–Vallorbe. Nous la suivons vers l’ouest pendant près de deux kilomètres sur un sentier agréable.
Surprise : malgré une voie unique, un TGV y passe ! Moi, passionné de trains depuis l’adolescence, je prends cela comme un joli cadeau.
Nous quittons la ligne de chemin de fer pour descendre vers Montigny-les-Arsures. En chemin, nous découvrons le vignoble de Château Gimont, un terroir remarquable intégré à l’appellation Arbois.
Le paysage est sublime : les vignes s’étendent sur les pentes, encadrées de bois et de reliefs doux. Ici, elles s’enracinent dans les marnes grises du Lias, un sol rare formé il y a 200 à 175 millions d’années, réputé pour offrir aux vins une belle minéralité et une structure élégante. Ces marnes ont aussi la particularité de bien retenir l’eau… ce qui explique peut-être l’état du chemin aux Noirines !
Bon, si, comme moi, vous êtes plus passionné de chemin de fer que de vin, votre attention sera sans doute captée par le viaduc de Montigny : 218 mètres de long, construit au début du XXᵉ siècle. Dommage que la vue soit partiellement bouchée par des arbres !
De Montigny-les-Arsures, nous ne verrons pas grand-chose : le GR 59 ne fait que l’effleurer. Tout juste une fontaine, au carrefour à la sortie du village, vous permettra-t-elle de vous désaltérer avant d’aborder la dernière difficulté de la journée.
Cela dit, les anecdotes ne manquent pas sur ce village de vignerons — le plus grand village viticole du Jura, et capitale du cépage Trousseau. Le zouave Coco, héros ardennais de la guerre contre les Prussiens, Henri IV qui y installa son quartier général en août 1595, Louis Pasteur et sa vigne expérimentale… De quoi écrire une encyclopédie, ce qui n’est clairement pas mon intention ici !
Je profite de l’endroit pour faire une pause avant d’attaquer la dernière difficulté du jour. Une pause de courte durée : soudain, l’orage se met à gronder !
Nous repartons sur un large chemin forestier, par endroits asphalté, et la montée s’étire sur près de deux kilomètres. L’effort reste raisonnable et l’ambiance boisée rend la progression agréable, malgré le tonnerre qui se rapproche.
Nous avançons ainsi jusqu’à un carrefour à six branches, point culminant de cette dernière portion.
Sans transition, nous redescendons en direction d’Arbois. Le chemin est plus sauvage, plus raide aussi, ce qui mettra à l’épreuve des organismes déjà bien sollicités.
Et même si l’ensemble de ce détour par la montagne n’est pas désagréable, une réflexion me traverse l’esprit : le PR, qui rejoint Arbois par la vallée, passe à proximité de plusieurs lieux évoqués plus tôt — la tour du zouave Coco, la vigne de Pasteur… et même le château. Peut-être est-ce mon attrait pour l’Histoire et le patrimoine qui me fait penser que ce tracé plus bas aurait pu valoir le coup ? Bon… la décision vous appartient, après tout.
Détail cocasse : tout au long de la descente à travers bois, le sentier suit précisément la limite entre Montigny-les-Arsures et Arbois. Et ce sera encore le cas plus bas, lorsqu’un balisage discret nous fait couper à travers une prairie pour rejoindre la D 107E1, un peu plus loin.
En levant les yeux vers la gauche, on aperçoit déjà les falaises calcaires de la Reculée des Planches. Mais ça… ce sera pour demain !
Retour sur la D 107E1, que nous suivons sur environ 500 mètres. À un moment, nous aurions pu bifurquer sur le Chemin Vinetier, qui lui est parallèle. Et je me demande encore pourquoi ne pas l’avoir fait, puisque nous finirons par l’emprunter un peu plus loin…
La réponse se trouve sans doute sur la droite de la route, quelque part au bout de cette portion : une table d’orientation aurait été installée là. Mais j’en apprendrai l’existence bien plus tard !
Ce n’est pas bien grave : depuis le Chemin Vinetier, juste avant la plongée finale sur Arbois, nous bénéficions quand même d’une superbe vue sur la ville.
Officiellement, l’Échappée Jurassienne ne descend pas vers le centre d’Arbois. Elle bifurque sur un petit sentier à gauche. Mais ce soir — et pour les jours à venir — je loge en plein centre, Place de la Liberté. Alors je quitte le parcours officiel pour m’y rendre.
Nous poursuivons donc la descente du Chemin Vinetier à travers les vignes. La pente est rude, mais le paysage magnifique. Après avoir traversé le quartier de Verreux, puis franchi le ruisseau Javel, nous découvrons le château Pécauld.
Ce château du XIIIᵉ siècle abrite, depuis 1993, le Musée de la Vigne et du Vin du Jura. Normal, pour la capitale des vins du Jura, non ?
Avant de rejoindre la place centrale, nous faisons une halte non loin du château, devant le collège Pasteur.
C’est ici que Louis Pasteur étudia de 1831 à 1838, entre 9 et 16 ans. On sait que, à cette époque, l’enseignement des sciences au collège ne présentait pas un niveau très élevé. Pasteur, lui, montrait plutôt un intérêt marqué pour le dessin et les arts. Ce n’est qu’au lycée, puis à Paris, qu’il développera pleinement sa vocation scientifique.
Impossible de faire un pas ici sans croiser un lieu qui lui est lié.
L’arrivée de l’étape est toute proche.
Les dernières centaines de mètres nous font traverser le très joli Jardin de Latour du Raisin, avant d’aboutir sur la Place de la Liberté. Cœur d’Arbois, elle est aménagée autour d’une fontaine centrale. Le trafic y est assez dense, mais elle n’en reste pas moins une place intéressante sur le plan architectural, entourée de belles façades.
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Appréciation du parcours :
Une étape exigeante, la plus physique depuis le départ. Le relief en montagnes russes impose un certain rythme, avec des montées parfois raides, mais toujours récompensées par de superbes points de vue.
La variété des paysages est un vrai point fort : crêtes boisées, clairières, vignes, falaises, villages encaissés… Il y a peu de monotonie, et les passages roulants viennent équilibrer l’effort.
Côté patrimoine, on croise plusieurs lieux intéressants sans toujours y entrer (fort Saint-André, prieuré disparu, château Pécauld), mais l’ambiance générale suffit à donner une vraie identité à l’étape.
La fin dans le centre d’Arbois apporte une belle récompense, entre charme historique et cadre viticole. Bref, une belle journée de marche, riche, bien construite, et qui laisse des souvenirs solides.
Comment rejoindre cette étape ?
Pour réaliser cette étape dans les meilleures conditions, le plus simple est de loger à Arbois dès la veille. Le matin, on prend le train jusqu’à Mouchard, puis un bus permet de rejoindre Salins-les-Bains, point de départ de la randonnée.
Ce choix permet de ne pas avoir à déplacer ses affaires chaque jour et d’enchaîner trois étapes de l’Échappée Jurassienne depuis Arbois.
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