27 Janvier 2021
Mise à jour du 02 mai 2021 : ajout d'une variante en fin d'article
Soyons de bon compte, rendons à César ce qui appartient à César. En l'occurrence, cette randonnée m'a été inspirée par Philippe - s'il lit ces lignes, il se reconnaîtra -, un membre d'un groupe de marche sur Facebook sur lequel je suis présent aussi.
Comme je l'ai déjà écrit précédemment, toutes mes randonnées le long de la Deûle étaient dirigées vers le sud, histoire de m'éloigner de Lille et de la foule. Mais je n'étais jamais descendu plus bas que l'Île aux Saules dont je vous parle dans ce récit.
Mon attention avait déjà été attirée par la base de loisirs de Wingles, mais par nature ce genre d'endroit ne m'intéresse pas, et les environs me semblaient encore exploités industriellement. Jusqu'à ce que, donc, Philippe suscite mon intérêt en publiant sur Facebook un itinéraire très similaire à celui que je vous propose aujourd'hui.
Toutefois, comme il n'avait publié aucune photo de sa randonnée, c'est un peu à l'aventure que je me lance aujourd'hui.
Pour des raisons d'accessibilité, je fixe le départ depuis le parking du cimetière de Don. Ce parking ne se trouve pas en zone bleue ou payante et n'est pas non plus isolé. C'est important quand on abandonne sa voiture pour plusieurs heures.
De plus, Don est facilement accessible en transports en commun, que ce soit en train ou en bus. Les écologistes apprécieront ; Ceux qui ne disposent pas de leur propre moyen de locomotion aussi.
Cerise sur le gâteau, le cimetière se trouve juste à côté d'un accès au parc de La Louvière ! Voilà une belle entrée en matière pour cette randonnée d'une petite vingtaine de kilomètres.
Le site de La Louvière fait partie de la chaîne des parcs qui constitue le Parc de la Deûle. Aménagé en 1990 sur un ancien bras de la Deûle, il occupe une superficie de dix hectares et comporte trois étangs. Une saulaie s'y est développée spontanément et, bien sûr, l'endroit a été colonisé par une flore et une faune riches et variées.
Ce matin, le thermomètre affiche une température légèrement inférieure à 0° C. Le sol est revêtu d'une légère couche de givre tandis que la surface des étangs est recouverte d'une fine pellicule de glace sur laquelle un soleil blafard se reflète. Le paysage est ainsi teinté de couleurs pastel du plus bel effet !
En restant sur le chemin le plus au sud, on finit par rejoindre le canal de la Deûle à hauteur de la jonction entre l'ancien et le nouveau canal.
Une fois le chemin de halage atteint, on prend à gauche direction le pont de chemin de fer de Don et, plus loin, Billy-Berclau.
Pendant un kilomètre, nous n'avons guère d'autre choix que de rester sur le chemin de halage...
Alors, juste avant la halte à bateaux d'Annœullin, quand un petit sentier coupe un coude du chemin de halage, même si ce n'est que pour une cinquantaine de mètres en pleine nature, on le prend.
À un moment, le canal a été dédoublé pour faire place à une zone où les bateaux peuvent s'amarrer. Bien que, personnellement, je n'y aie jamais vu le moindre bateau.
À peu près deux cents mètres après le début de cette zone, un chemin sur la gauche nous offre l'opportunité de quitter le chemin de halage. C'est facile à repérer, l'entrée est marquée par une petite passerelle métallique au sol. C'est l'accès au Riez à Vanneaux.
On n'hésite pas à s'y engouffrer.
Le Riez à Vanneaux est une grande zone boisée de plusieurs hectares longeant le canal de la Deûle. Je ne serais pas surpris qu'on y ait stocké des terres extraites lors du creusement du canal.
Un chemin en fait le tour complet mais pour ne pas trop rallonger la randonnée, nous resterons sur la partie qui domine le canal, dans la lisière du bois.
Il s'agit d'un chemin tout beau, tout propre, agréable parce qu'il rompt avec la monotonie du chemin de halage et, en été, parce qu'il offre un couvert appréciable pour se protéger du soleil.
Au bout de quatre cents mètres, le chemin débouche sur une prairie dominant le canal, juste à l'extrémité de la halte à bateaux.
Nous traversons la prairie jusqu'à son extrémité sud, pratiquement à hauteur de la jonction entre le canal de la Deûle et le canal d'Aire. Là, nous rejoignons le chemin de halage.
Le canal d'Aire est celui de droite, d'où débouche en ce moment la péniche "Viking", une habituée des lieux. J'ai en effet l'occasion de la voir quasiment chaque fois que je randonne le long du canal !
Long de trente-neuf kilomètres, le canal d'Aire est un maillon de la liaison à grand gabarit de Dunkerque à l'Escaut. Il relie la Deûle à la Lys, depuis Bauvin jusque Aire-sur-la-Lys. Commencé en 1271, il ne fut mis en service qu'en 1825 ! Sa mise à grand gabarit date de 1965.
Une île, l'Île aux Saules, fut créée au milieu du carrefour entre les deux canaux. J'en parlerai sur le chemin du retour.
À la jonction entre les deux canaux, nous restons sur le chemin de halage, pour continuer le long du canal de la Deûle. Trois longs kilomètres jusqu'au prochain pont, à Meurchin ! Un pont trop loin ?
Non, non, je ne suis pas sur l'autoroute !
Heureusement, je peux bénéficier d'un peu de distraction. Sur la berge opposée, un randonneur accompagné de son chien s'arrête tous les cents mètres pour faire une dizaine de pompes. Trouve-t-il ce chemin de halage décidément trop monotone ?
Personnellement, je préfère admirer le reflet du soleil sur le grand étang du Petit Marais à Meurchin.
Arrivé au pont de Meurchin, on le traverse et on repart vers Don par le chemin de halage. Quoi !? Tout ça pour ça !? Attendez, je n'ai pas écrit qu'on allait ainsi jusque Don !
Six cents mètres après le pont, un étroit sentier pénètre dans le bois. Un banc et un panneau explicatif défraîchi vous serviront de repère et c'est ici que je vous abandonne à votre sort...
Le Parc de Nature et de Loisirs de Wingles est un véritable labyrinthe ! Des sentiers et des chemins le sillonnent partout et dans toutes les directions. À moins que vous ne connaissiez l'endroit, il est impossible de vous y aventurer si vous ne disposez pas d'un GPS ou d'une bonne application de randonnée !
De plus, la réalité sur le terrain ne correspond en rien à ce qui est indiqué sur les cartes. Bien que j'aie tracé mon itinéraire à l'avance sur une carte IGN, des chemins sont maintenant fermés, d'autres ont été créés. J'ai dû improviser et, sans GPS, on peut être rapidement déboussolé !
Là, j'ai une petite pensée émue pour Laëtitia et Nanie, deux randonneuses spécialistes des moments d'égarement (dans le sens de se perdre, n'est-ce pas ! Enfin... Après tout je n'en sais rien !) en forêt...
La zone la plus spectaculaire est celle du grand étang, à l'est de la base de loisirs. On pourrait y passer des heures et y prendre des milliers de clichés tant la nature sauvage offre des images exceptionnelles.
Une nature sauvage victime aussi des éléments. J'aurais dû emprunter ce petit pont écrasé maintenant sous un gros arbre couché sans doute par un vent trop violent. Pas d'autre choix que de faire demi-tour et chercher un contournement.
Alors que je retourne sur mes pas, j'observe des fumerolles sur le sommet de la butte. Je pense alors à des bûcherons au travail, même si je n'entends à ce moment aucun bruit.
Un peu plus loin, je croise un autre randonneur arrêté au bord de l'étang, face à la zone en feu. Sur un ton humoristique, je lui demande si c'est lui qui fait du feu.
En réalité, m'apprend-t-il, nous sommes ici sur un site minier qui a fermé en 1970 et le sol serait composé à 30% de charbon, un chiffre étonnant puisque plusieurs études réalisées sur les terrils wallons révèlent un taux habituel de 5 à 15%.
Voici vingt ans, l'ensemble de la zone était vierge de toute végétation et on pouvait aisément voir les rails de chemin de fer par lesquels les résidus de l'exploitation minière arrivaient.
Aujourd'hui, on en trouve encore trace à certains endroits, envahis par la végétation. Mais, concrètement, seul le sol noir témoigne du passé minier du site. Bien que, personnellement, je pensais plutôt à une ancienne exploitation de tourbe, autre activité courante par le passé dans la région.
Mais revenons au feu qui dure ici depuis deux ans, phénomène très courant sur les terrils puisqu'il est impossible de les éteindre. Pour faire court, lorsqu'il y a présence d'eau, de schistes et d'oxygène, il peut se produire un phénomène d'autocombustion qui enflamme le charbon résiduel.
Il faut toutefois deux conditions supplémentaires. Que le terril soit d'une hauteur supérieure à cinq mètres, et qu'il soit peu compact. Ces conditions semblent donc bien réunies ici.
Après avoir aussi longuement refait le monde avec mon ami randonneur - ce que je vais vous éviter pour cette fois -, je prends congé de lui et je reprends ma progression le long des étangs.
Décidément, je trouve ce site de toute beauté...
Je finis par quand même accéder à la butte où je peux observer les fumerolles de tout près. Les températures au sein d'un terril atteignent régulièrement plus ou moins 400° C. Localement, on a même mesuré jusque 1200° C ! Cela explique pourquoi, en été, les pompiers sont présents en permanence sur le site !
Ça va, je vous rassure, les semelles de mes chaussures n'ont pas fondu !
J'arrive doucement dans la partie nord du grand étang. Celui-ci est squatté par une colonie d'oiseaux que je ne peux identifier de si loin, à l'exception d'un couple de cygnes blancs qui naviguent majestueusement à proximité.
Merveilleuse nature !
J'avais initialement prévu de rejoindre le canal de la Deûle en longeant au plus près la rive nord du grand étang mais cette partie de la zone est clôturée. Il s'agit en fait du site de l'ancienne usine Nitrochimie qui ferma ses portes mi-2003.
En effet, le 27 mars 2003, une explosion détruisit entièrement l'atelier 50, tuant quatre ouvriers. L'entreprise produisait alors environ 6.500 tonnes de dynamite par an, utilisée essentiellement dans les mines.
L'explosion fut ressentie jusqu'à dix kilomètres à la ronde, brisant ou soufflant vitres, portes, toitures et vitrines jusqu'à plusieurs kilomètres de là. Estimée responsable de l'accident, l'usine se mit en faillite trois mois plus tard.
Après requalification, le site sera intégré au grand Parc de la Deûle reliant le bassin minier à la métropole lilloise.
Donc, comme je ne peux couper directement vers le canal, je continue à monter vers le nord, en direction de Billy-Berclau, pour rejoindre le Sentier du Chemin Vert. Sur notre trajet, celui-ci emprunte le Chemin du Marais Winglois et le Chemin des Minèmes.
Le passage dans les campagnes n'est pas génial - une partie du chemin s'avère même plutôt boueuse - mais, de retour dans le bois, ce sentier de petite randonnée est superbe.
N'étant pas du tout un passionné de pêche, je suis surpris, en arrivant à l'étang du Beau Marais, de découvrir qu'il existe une pratique de la pêche qui consiste à rejeter à l'eau, vivant bien sûr, le poisson qu'on a pêché ! Cela s'appelle la pêche "No kill" ! Si je savais que le pêcheur devait rejeter à l'eau un poisson qui n'atteint pas une longueur déterminée, j'ignorais tout de cette pratique.
En France, cette pêche est pratiquée par les pêcheurs de carpe, ce qui est le cas ici au Beau Marais, et par les pêcheurs à la mouche.
Je suppose que les fils tendus au-dessus de l'étang servent à dissuader les prédateurs (z)ailés de venir se servir goulûment aux frais de la princesse (ça se dit ça, dans une république ?).
Ceci dit, la plus belle partie de ce sentier se trouve entre l'étang et l'accès au chemin de halage. On marche pendant un moment sur une sorte de digue entre deux fossés remplis d'eau et le sol est aussi confortable que de la moquette. Magnifique ! Un vrai bonheur !
Bon, malheureusement, certains trouvent encore le moyen d'y abandonner leurs détritus ! Ça restera toujours incompréhensible pour moi !
Le sentier du Chemin Vert rejoint le chemin de halage à la jonction entre les canaux de la Deûle et d'Aire, peu avant le pont de Bauvin vers lequel nous nous dirigeons.
Nous passons ainsi à hauteur de l'Île aux Saules, du côté opposé par rapport au trajet aller.
Cet île fut créée lors de l'élargissement du canal d'Aire entre 1966 et 1978 pour permettre le passage des péniches à grand gabarit et améliorer la communication entre les deux canaux en facilitant le changement de direction pour celles-ci.
Mais que vient faire là le pont que nous observons sur cette île, me direz-vous. En fait, le pont surplombait le canal d'Aire avant son élargissement et reliait Billy-Berclau à Hantay. Comme les habitants du coin y tenaient, on l'a simplement laissé.
C'est qu'il a son histoire, ce pont qu'on appelle aujourd'hui "le petit pont" ou "le pont blanc". Certains l'appellent aussi "le pont cassé" mais ça n'a pas de sens puisque ce pont est intact !
À moins que... En 1940, ce pont en béton fut détruit par des bombardements (probablement alliés pour ralentir la progression des troupes allemandes. Je n'ai pas trouvé de précision à ce sujet mais ça me semble le plus logique).
Durant la période d'occupation, il fut reconstruit en bois par les Allemands. Qui l'incendièrent en 1944 pour protéger leur repli. Ce n'est qu'en 1947 qu'il fut reconstruit en béton. Alors, peut-être ce surnom de "pont cassé" vient-il de nos Anciens qui ont connu cette période où le pont était... cassé ?
Nous suivons le canal d'Aire jusqu'au nouveau pont reliant aujourd'hui Billy-Berclau à Hantay et nous traversons le canal. Plutôt que de reprendre "bêtement" le chemin de halage vers Don, pourquoi ne pas rendre une petite visite à l'espace Chico Mendès voisin ?
Comme les cartes topographiques ne sont pas à jour, je ne sais pas s'il existe un débouché sur le canal au bout de cet espace aménagé avec la participation des enfants des écoles de Billy-Berclau. Mais tant pis, je prends le risque de devoir revenir sur mes pas.
Le site de dix hectares sur lequel fut aménagé l'espace Chico Mendès en 1990 servait jusqu'alors au stockage des boues extraites du canal. Aujourd'hui, il s'agit d'un espace naturel à vocation pédagogique.
Mais qui était Chico Mendès ? Si la vie et l'action de ce militant écologiste brésilien assassiné en 1988 à l'âge de 44 ans vous intéressent, je vous invite à visiter le site de l'association Nord Nature Chico Mendès dont vous trouverez le lien ci-dessous. Vous pourrez y découvrir également les activités proposées.
L'Opération Chico Mendès fut officiellement lancée par Nord-Nature Environnement, la fédération régionale des associations de protection de l'environnement, en 1990. Dans les premières anné...
https://www.nn-chicomendes.org/association/qui-sommes-nous-%3F/historique
L'espace Chico Mendès propose plusieurs zones de biodiversité remarquables signalées par des panneaux explicatifs très intéressants. Ainsi, connaissez-vous le nom de ces arbres à la dégaine un peu bizarre ?
Un peu avant d'arriver à "la prairie", un petit sentier quitte l'espace Chico Mendès pour rejoindre le chemin de halage. Comme je ne suis qu'à la moitié de cet espace naturel, je poursuis mon chemin dans l'espoir de pouvoir rejoindre plus loin le chemin de halage.
Ça me permet d'encore découvrir "la mare" et "le verger" mais il n'y aura pas d'autre sentier permettant de rejoindre le chemin de halage.
Je continue alors jusqu'à "la prairie" que je traverse sur le chemin aménagé pour reprendre en sens inverse le chemin aller et bifurquer un peu plus loin dans le petit sentier que j'avais repéré.
Si j'avais hésité un peu sur le côté "officiel" de ce sentier, je suis rassuré par les travaux d'élagage qui ont été réalisés à la lisière du bois afin d'en faciliter l'accès.
Nous suivons alors le chemin de halage en direction de Don. À la première barrière, deux possibilités s'offrent à nous. Soit nous continuons sur le chemin de halage jusque Don. C'est propre mais deux kilomètres en ligne droite sur du bitume, ça ne me semble pas le plus fun.
Soit nous tournons à gauche pour rejoindre Don via le marais d'Annœullin. C'est ce que je décide. Alors, qui m'aime me suive !
Cette partie du parcours a déjà été décrite dans le récit de ma randonnée du 14 décembre 2020.
Au début, le chemin est un peu casse-pieds parce qu'il a été recouvert de gros cailloux. On s'y tord les chevilles, on sent les cailloux à travers les semelles, mais ce n'est pas boueux ! Ben oui, faut pas être trop exigeant, non plus !
Après le bois Louis, c'est vive la gadoue ! Mais on ne se tord plus les chevilles, et le sol est plus confortable. Ben oui, faut pas... Okay ! Okay !
Bon, je vous rassure, entre les deux petites zones boueuses, nous avons droit à un beau chemin herbeux. Tellement confortable qu'on croirait aussi ici marcher sur de la moquette.
Et on continue ainsi toujours tout droit jusqu'à récupérer la rue Marcel Sembat où nous tournerons seulement à droite au premier carrefour, en direction de la blanchisserie (voir randonnées des 7 et 14 décembre 2020).
Arrivés au canal, nous tournons à gauche sur le chemin de halage. Passage sous le pont de chemin de fer de la ligne Don-Sainghin - Lens, puis à hauteur de la jonction entre les ancien et nouveau canaux de la Deûle.
Des travaux sont actuellement en cours pour réfectionner la berge de l'ancien canal qui s'était effondrée.
Nous continuons jusqu'au rond-point où nous traversons l'ancien canal à hauteur de l'écluse aujourd'hui désaffectée.
Nous traversons le centre de Don par le terrain de sport et l'église de l'Immaculée Conception pour rejoindre la nouvelle écluse (si vous voulez plus de détails, je vous invite à consulter le récit de ma randonnée du 18 décembre 2020).
De l'écluse, le plus simple serait de remonter la rue de l'Egalité pour rejoindre le parking du cimetière d'où nous avons démarré. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !?
Alors, continuons le long du bief latéral de l'écluse qui nous offre une belle perspective, puis le long du bief aval sur une centaine de mètres.
Nous pouvons ainsi terminer en beauté en repassant par le parc de La Louvière et l'admirer sous un angle et une lumière différents.
Voilà encore une bien belle randonnée avec comme thème central le canal de la Deûle. Cet itinéraire nous permet de découvrir trois espaces très intéressants de la trame verte et bleue reliant le bassin minier à la métropole lilloise. Le plus spectaculaire étant bien sûr le parc de Nature et de Loisirs de Wingles.
À l'exception de deux courts passages boueux dans le marais d'Annœullin, les chemins sont tous de bonne qualité. Certes, les longues distances sur le chemin de halage peuvent paraître monotones mais ce n'est vraiment le cas qu'entre Bauvin et Meurchin.
Enfin, j'insiste sur la nécessité d'emporter avec soi un GPS de randonnée ou une application dédiée sur son smartphone si c'est la première fois que vous vous aventurez dans le parc de Nature et de Loisirs de Wingles.
Et merci encore à Philippe de m'avoir inspiré cette randonnée !
Vous trouverez ci-dessous le tracé GPX de cette randonnée. Il est libre d'utilisation, n'hésitez pas à le télécharger.
Je l'ai nettoyé des portions d'itinéraire où j'ai dû faire demi-tour pour cause de chemin barré ou inexistant. Par contre, je n'ai pas modifié le parcours dans l'espace Chico Mendès pour que vous puissiez profiter au maximum des espaces naturels proposés.
Variante plus courte mais tout aussi belle
Pour celles et ceux qu'une distance de près de 20 km pourrait rebuter, je vous propose ci-dessous une variante plus courte - un petit 16 km - mais au moins aussi belle.
Nous n'allons certes pas jusqu'à la base de loisirs de Wingles mais je vous propose à la place une visite de l'île aux Saules et un contournement par l'est du Riez à Vanneaux par un petit sentier extrêmement beau et agréable.
Je n'en ai pas fait un reportage parce que la plupart des endroits visités sont déjà décrits par ailleurs sur ce blog. Mais, par contre, je l'ai publiée sur Visorando pour que chacun puisse en profiter.
Il s'agit de la randonnée "De La Louvière à l'île aux Saules", n° 7825910, sur Visorando donc.
De La Louvière à l'Île aux Saules
Randonnée, avec le canal de la Haute-Deûle comme fil conducteur entre Don et l'île aux Saules, située entre Bauvin et Billy-Berclau. En plus du canal, vous aurez l'occasion de découvrir des es...
https://www.visorando.com/randonnee-de-la-louviere-a-l-ile-aux-saules/
Vous pouvez aussi scanner le QR code ci-dessous pour afficher la randonnée directement sur votre smartphone :