29 Juillet 2024
Deux ans et demi déjà que je m'étais lancé à la découverte du Bassin minier du Nord - Pas-de-Calais en suivant les itinéraires proposés par la Fédération Française de la Randonnée Pédestre dans un TopoGuide qui n'est malheureusement plus disponible sur leur site.
En décembre 2021, j'avais parcouru la boucle 1 "Escales en Artois" au départ de Béthune (récit disponible par ailleurs sur le blog) puis, accaparé par mes différents périples sur la Via Francigena, j'avais mis le Bassin minier de côté, dans un coin de ma tête pour plus tard.
Ce jour-là est arrivé ce 29 juillet 2024 et c'est à la découverte de la boucle 4 "Le Douaisis à pas de Géants" au départ de Douai que je vous emmène. Un circuit de 60 kilomètres que j'ai décidé de parcourir en trois étapes de 20 kilomètres et dont je vous propose le récit de la première dans cet article.
Cette étape est un peu particulière pour moi puisqu'elle nous conduit de Douai à Râches. Là où à quelques centaines de mètres seulement de l'arrivée vivait ma belle-maman récemment décédée et à qui je dédie cet article.
À force d'entendre dire dans ma belle-famille que Douai n'est plus ce qu'elle était, c'est avec un sentiment de curiosité mêlé de circonspection que je débute cette étape au départ de la gare SNCF.
Curiosité parce que je ne connais finalement rien au Douaisis pour n'y avoir jamais roulé ma bosse, circonspection parce que je m'attends au pire. Notamment en termes de respect de l'environnement.
Mise en service à l'origine le 1 avril 1846, la gare de Douai fut détruite dans un bombardement allié le 11 août 1944. Reconstruite par la suite, elle subit une rénovation importante en 2008.
Pour ceux qui aiment l'aventure ferroviaire (les temps de trajet sont parfois conséquents), voilà un beau point de départ, Douai étant en effet connectée aux grandes villes de la région (Arras, Lille, Lens, Cambrai, Valenciennes...) mais aussi à Paris par TGV inOui.
L'esplanade devant la gare participe à la beauté du lieu. L'Arche de feu, structure en titane installée en 2008 à l'occasion de la création de la ligne 1 du tramway (j'y reviendrai lors de la prochaine étape), ajoute une touche artistique. Cette randonnée commence bien !
Nous quittons la Place de la Gare par l'avenue Georges Clémenceau où nous découvrons de beaux immeubles Art déco érigés lors la reconstruction de la ville au lendemain de la Première Guerre Mondiale.
Suit la Place Carnot, joli espace de verdure au cœur du quartier mais aussi importante gare de bus que nous aurons l'occasion de fréquenter dans les deux prochains jours.
Puis nous prenons la direction du pont d'Alsace, sur la Scarpe Canalisée, en passant devant l'Agence de l'Eau et sa sculpture créée par Eugène Dodeigne, un sculpteur de Bondues aujourd'hui décédé et connu pour ses sculptures de pierre.
Douai, ville d'art ? Ce début d'étape est déjà une agréable surprise !
Le pont d'Alsace franchi, nous suivons la Scarpe Canalisée vers la droite, sur le quai d'Alsace, puis le quai du Mariage. Si à hauteur de ce dernier une friche industrielle balafre le paysage sur notre gauche, c'est surtout la Scarpe qui, à l'opposé, attire notre attention.
Affluent de l'Escaut, la Scarpe prend sa source près de Tincques, dans le Pas-de-Calais. Elle est canalisée depuis Arras mais tous les tronçons ne sont pas navigables. Si le 16è siècle voit le début des travaux de canalisation, c'est à partir du 19è que les travaux s'accélèrent pour accompagner l'industrialisation de la région.
A mi-parcours du quai du Mariage, nous descendons sur la berge de la rivière. 1.200 mètres après le départ, nous nous retrouvons déjà en pleine nature !
Nous passons sous le boulevard Vauban puis nous laissons la Scarpe partir vers la droite pour, en ce qui nous concerne, continuer le long du canal de jonction entre celle-ci et le canal Dunkerque - Escaut.
Et vous savez quoi ? Pas un détritus en vue ! Je vais de surprise en surprise !
Le canal de jonction entre la Scarpe Canalisée et le canal Dunkerque - Escaut mesure autour de 800 mètres et offre un spectacle étonnant.
Plusieurs péniches et bateaux y sont amarrés et servent même de domicile à leurs occupants. Sur le quai, les boîtes aux lettres en attestent.
J'ai ainsi eu l'occasion de discuter un moment avec un sympathique couple d'Anglais originaires du Kent. Installés ici sur leur petit bateau, ils ne dédaignent toutefois pas occasionnellement larguer les amarres pour aller naviguer vers d'autres horizons.
Plus cool qu'un mobilhome immobilisé à perpète dans un camping, non ?
Repartant de la halte à bateaux, je me suis légèrement fourvoyé. Au lieu de monter la rampe qui permet de rejoindre directement le pont surplombant le canal de jonction, j'emprunte le petit sentier qui passe dessous, sur la berge.
Cela ne prête pas à conséquence puisqu'après le pont un chemin permet d'y monter. C'est juste que le sentier est envahi par la végétation. Mais puisque nous ne devrions normalement pas l'emprunter...
Passons donc sur ce fameux pont. Nous dominons le confluent entre le canal de jonction et le canal Dunkerque - Escaut.
L'endroit est propice à une petite explication. Le canal Dunkerque - Escaut, aménagé vers 1960, est découpé en différents tronçons. En face de nous, là d'où sort la péniche, nous avons le canal de dérivation de la Scarpe.
Celui-ci fut construit en 1896 entre Corbehem et ici pour faciliter le transport fluvial qui s'était fortement développé à la suite de l'exploitation minière. Au milieu du 19è siècle, la Scarpe était tellement encombrée qu'il fallait deux jours pour traverser Douai !
À droite, là où la péniche va s'engager, il s'agit du canal de la Deûle qui court jusque Bauvin. Un canal que les habitués de mon blog doivent sûrement connaître.
À hauteur du faubourg de Dorignies existe une deuxième halte à bateaux que nous visitons après avoir traversé le canal. Détail amusant, toutes les péniches semblent ici porter un prénom !
Au bout de la halte à bateaux, nous quittons Douai pour Flers-en-Escrebieux.
400 mètres plus loin, sous le pont de la Rocade Minière, nous abandonnons le canal, laissant ainsi derrière nous une première partie de randonnée très intéressante et tout aussi agréable.
Nous entrons alors dans le parc des Prés Loribes. L'itinéraire officiel nous fait normalement suivre la petite route asphaltée qui le traverse de part en part.
Personnellement, j'ai quitté cette route pour longer les étangs de pêche que vous découvrirez sur votre droite. L'endroit est superbe et un chemin permet d'en sortir à l'autre extrémité.
Le garde, que j'ai croisé, demande juste, le cas échéant, de tenir son chien en laisse pour ne pas perturber les pêcheurs mais ça, ça devrait être le cas partout.
À une zone naturelle succède une zone industrielle, celle des Prés Loribes, évidemment. Mais la rue René Panhard que nous empruntons a été bien aménagée pour que piétons et cyclistes s'y sentent en sécurité. Et puis, c'est propre et ça ne dure pas longtemps !
En effet, au bout de 250 mètres, nous quittons la rue Panhard vers la droite pour évoluer en bordure de la zone industrielle. À hauteur de l'étang, nous passons sur le territoire d'Auby.
Le chemin aboutit sur la rue Étienne Lenoir. Le TopoGuide nous indique de la traverser mais le chemin n'existe plus et le balisage du GRP a été heureusement adapté. Il nous faut maintenant remonter la rue jusqu'au canal Dunkerque - Escaut (ici canal de la Deûle, donc).
Mais ce faisant, regardez attentivement de chaque côté de la rue Lenoir. Vous y verrez les traces d'un ancien talus de chemin de fer (première photo ci-dessous). Nous en parlons dans un instant.
Traversons d'abord le canal pour emprunter ensuite la rue Jean-Jacques Rousseau pendant 200 mètres. Rien de rédhibitoire.
Le chemin que nous empruntons maintenant à travers bois se situe dans l'exact prolongement du talus de chemin de fer que je viens de vous mentionner. Certes, le pont sur le canal a disparu et il est donc difficile de faire le lien, mais vous marchez maintenant sur le terril n° 213B, Cavalier de Roost-Warendin.
Oui, je sais, cela ne ressemble pas à l'image que nous nous faisons généralement d'un terril mais, pour rappel, un terril cavalier ou cavalier minier était une voie ferrée construite sur un terril plat pour relier les fosses entre elles.
Lui, venait de la fosse n° 8 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle située à Auby, Cité de la Justice, traversait donc le canal, longeait le terril n°140, Marais du Vivier Ouest et continuait vraisemblablement jusqu'à la fosse n° 1 située au sud de Roost-Warendin.
Justement, dans la deuxième partie du bois, après la traversée d'une petite route asphaltée, nous longeons le terril n°140, Marais du Vivier Ouest. Celui-ci se trouve sur notre droite. Il s'agit d'un terril plat derrière lequel se cache le marais du Vivier, aujourd'hui étang de pêche.
Selon le TopoGuide, nous aurions dû passer entre le terril n° 140 et cet étang mais, sauf erreur de ma part (je n'ai en tout cas pas trouvé l'accès à l'étang), le balisage a été modifié pour suivre le tracé du terril n° 213B.
Nous débouchons du bois dans la cité du Bon-Air. Cette cité n'a pas hébergé que des mineurs des fosses alentour mais aussi des travailleurs de différentes usines des environs comme Engrais d'Auby, la Société Lorraine de Carbonisation, la potasserie.
Quittons Auby par la D320 puis la D320A pour gagner Roost-Warendin ! Notez que du passage à niveau au rond-point, si vous marchez à gauche de la route, vous êtes à Roost-Warendin. À droite, vous êtes toujours à Auby !
Nous entrons dans Roost-Warendin par la rue Marcel Sembat, qui est d'abord un chemin de terre. Sur la droite, le chevalement de la fosse n° 9 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle dresse sa carcasse métallique bleue sur l'horizon.
Commencée en 1909, la construction de la fosse est interrompue par la Première Guerre mondiale. Les travaux reprennent en 1919 et l'extraction débute bientôt.
La fosse est modernisée en 1955, puis en 1975. À cette occasion, le chevalement est remplacé par celui de la fosse n° 13, à l'arrêt. Comme ce chevalement est plus grand, il sera installé au-dessus de l'ancien pour ne pas interrompre les opérations d'extraction.
C'est ce chevalement que nous pouvons encore observer aujourd'hui. Mais il ne fonctionne plus puisque la fosse cessera définitivement d'extraire le 26 octobre 1990. Ce sera la dernière fosse du Département du Nord à fermer, l'avant-dernière du Bassin Minier du Nord - Pas-de-Calais, avant les 9 - 9bis des mines de Dourges et la 10 de Oignies le 21 décembre 1990.
Aujourd'hui le chevalement sert à l'entraînement de cordistes à grande hauteur.
200 mètres avant la fin de la rue, il est tentant de prendre le chemin à gauche, à hauteur d'anciens rails de chemin de fer.
Le balisage jaune et rouge traditionnel des GRP est en effet ostentatoire et sème le doute car ce n'est pas l'itinéraire prévu dans le TopoGuide. Et pour cause, il s'agit de la Boucle 3 alors que nous parcourons la 4, comme le rappelle le chiffre 4 inscrit sur le lampadaire un peu plus loin.
Conclusion, ici on continue tout droit jusqu'au bout de la rue !
Après un crochet par la rue Jean Moulin, nous prenons la direction du château de Bernicourt par la rue Danton. Au bout de 250 mètres, cette dernière se transforme en superbe allée arborée qui, en ligne droite, nous emmène au château.
Construit au début du 18è siècle, d'abord demeure seigneuriale, il devient ensuite propriété des Houillères de 1930 à 1985. La municipalité le rachète alors, le rénove, et l'ouvre au public à partir de 1989.
Ce superbe ensemble architectural accueille des expositions temporaires et un écomusée.
Au départ du château, une loooongue ligne droite de 1.300 mètres nous attend. En soit, ce n'est pas la distance qui pose un problème mais plutôt le cadre. Si le début, dans l'allée du château est sympathique, la suite le long de l'avenue des Martyrs de la Résistance l'est beaucoup moins.
Heureusement, si nous venons sans doute de parcourir le passage le plus "décevant" de cette étape, le meilleur est là, tout de suite, sous nos chaussures.
À partir de la salle du Tennis Club, nous allons vivre LE temps fort de cette randonnée. Plus de 5 kilomètres de pur bonheur, je vous le promets !
Cela commence en douceur par le Clair des Tourelles, un ancien marécage aujourd'hui étang de pêche.
Puis le chemin du Marais de l'Escarpelle nous conduit de fort belle manière dans la zone des terrils de la fosse n° 1 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle.
Déjà, nous pouvons apercevoir le monument de l'étape du jour, le terril de l'Escarpelle ou plus précisément le terril n° 141, 1 Nouveau Est !
Après 12,5 kilomètres de randonnée, à un croisement de chemins, le TopoGuide nous laisse le choix. Un choix qui n'est pas cornélien. Soit vous prenez à gauche en direction de Râches et vous vous économisez près de 3 kilomètres de marche, soit vous prenez à droite et vous touchez au Paradis !
En ce qui me concerne, je n'hésite pas un seul instant ! Ce sera à droite.
Le sentier parcourt alors le terril n° 123, un terril plat alimenté par la fosse n° 1 qui se trouvait à son extrémité ouest jusqu'en 1958, année de son démantèlement. Nous dominons déjà de quelques mètres la plaine de la Scarpe, sur notre gauche.
Après un virage serré à droite, nous nous lançons dans l'ascension du terril n° 141, 1 Nouveau Est. Celui-ci fut en réalité élevé sur le terril 123, comme vous pouvez le constater sur cette photo aérienne de 1949 tirée du superbe livre "Le groupe d'exploitation de Douai" de Jean-Marie MINOT et Didier VIVIEN paru et toujours disponible aux Éditions de l'Escaut.
Le terril a radicalement changé depuis lors !
Le sommet du terril est marqué par un carrefour de quatre chemins. À partir de là, faites-vous plaisir et sillonner le sommet à votre guise, sachant qu'il n'y a pas d'autre issue pour redescendre que le chemin que nous venons d'emprunter.
Selon le point de vue, vous pourrez voir le chevalement de la fosse n° 9, la cité Hauzeur, ou le Clair des Tourelles...
Dans tous les cas, l'endroit est un vrai paradis sur Terre !
Nous rebroussons donc chemin jusqu'à la bifurcation où il fallait faire un choix cornélien pas cornélien. À la fourche, puisque nous venions de la gauche, nous prenons cette fois logiquement à droite...
... pour partir à la découverte du troisième terril de la Fosse n° 1, le n° 139, Paturelles. Terril plat lui aussi, à cheval sur les communes de Râches et de Roost-Warendin, il est très étendu. Nous le parcourrons ainsi sur 1,5 kilomètres !
Cela aurait pu être même plus si l'itinéraire n'avait pas été raccourci depuis la sortie du TopoGuide.
Curieusement, la partie du terril située sur Râches est intégrée dans le Parc naturel régional Scarpe-Escaut. Pourquoi pas l'ensemble du terril ?
À la sortie du terril, rue Pasteur, il nous reste 1,3 kilomètre à parcourir pour rejoindre l'arrivée de cette superbe étape au carrefour entre la rue Joseph Tison et la Route Nationale, à Râches.
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Vous voulez revivre cette randonnée en vidéo 3D ? C'est ci-dessous que ça se passe :
Appréciation du parcours :
Il faut saluer ici les bénévoles de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre qui ont su tracer un parcours extrêmement riche et varié en évitant les inconvénients de toute grande ville comme les zones industrielles, commerciales, ou les banlieues impersonnelles. Mais peut-être était-ce plus facile ici à Douai qu'ailleurs ?
Une mention aussi pour la Communauté d'agglomération du Douaisis pour la propreté remarquable des lieux traversés. D'expérience, c'était loin d'être évident. Je connais certaines agglomérations ou municipalités qui feraient bien de s'en inspirer. Cela dit, ce n'est peut-être pas généralisé sur l'ensemble du territoire mais c'est déjà appréciable.
En tout cas, voilà une proposition intéressante pour qui veut associer randonnée et patrimoine. Je recommande vivement !
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Et les Géants alors ?
Eh oui, ce n'est pas anodin si cette boucle s'intitule "Le Douaisis à pas de Géants". Forcément, si vous n'êtes pas de la région, peut-être ignorez-vous tout de ce folklore local qui remonte à la fin du 14è siècle en France et en Belgique et mettant en scène des géants.
Ainsi, Douai possède les siens, au nombre de cinq : Gayant, sa femme Marie Cagenon, et leurs enfants Jacquot, Fillon et Binbin. Apparu en 1530, Gayant est le plus ancien des géants répertoriés dans le Nord - Pas-de-Calais.
Notez, fait exceptionnel, que le géant de Douai ne porte en réalité pas de nom. En effet, "gayant" signifie simplement "géant" en picard, la langue parlée à Douai à l'époque.
Vous brûlez d'en savoir plus sur la légende de Gayant, le voir lui et le folklore qui l'entoure ? Rendez-vous donc aux "fêtes de Gayant" ! Elles durent 10 jours et commencent le dimanche qui suit le 5 juillet.
Sur le parcours de cette première étape, Douai n'est pas la seule à posséder des géants.
Ainsi, à Auby, on pourra faire la connaissance de Jean-Miche, Merdouille et Zinzinc. Mais la tradition y est très récente puisque le premier est apparu en 1998 !
Roost-Warendin en possède quatre : Ch'Pureux, Ghislain de Bernicourt, Marie-Thérèse de Bernicourt et Colas. Nous sommes ici aussi loin de pouvoir concurrencer Douai car Ch'Pureux est né en 1989...
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Comment rejoindre cette étape ?
Comme déjà mentionné, la gare de Douai est reliée aux grandes villes de la région, et même au-delà.
Si comme moi vous devez utiliser la voiture pour vous rendre sur place, je vous conseille de laisser votre véhicule à proximité de l'arrivée. Le parking de la Place, à Râches, est gratuit et est tout proche de l'arrêt de bus "Mairie" d'où vous pouvez rejoindre facilement Douai. De plus, tous les bus du réseau Evéole sont gratuits depuis 2022 !
Attention toutefois qu'à Douai, il faut descendre Place Carnot, mais la gare n'est qu'à trois minutes à pied de là. Sinon vous pouvez y commencer la randonnée. Vous aurez l'occasion de voir l'avenue Georges Clémenceau et la gare à l'arrivée du dernier jour.
À Râches, l'arrivée de l'étape n'est qu'à 150 mètres du parking de la Place.
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Et si 20 km c'est trop long pour moi ?
Vous pouvez vous arrêter à Roost-Warendin, au rond-point après le château de Bernicourt. Vous aurez parcouru environ 10 kilomètres.
En venant du château, l'arrêt "Mairie" se trouve à 100 mètres à droite, rue Pierre Brossolette. Vous pouvez y prendre le bus direct jusqu'à la place Carnot à Douai.
Si vous souhaitez y laisser votre voiture en début de randonnée, de nombreux parkings sont disponibles à proximité.
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Vous souhaitez parcourir cette randonnée ? Vous trouverez ci-dessous la trace GPX de l'itinéraire tel que je l'ai suivi :