Parce que randonner c'est la santé...
Le résumé du randonneur pressé :
Un parcours de 22 km au départ du lac de Cantin, ancienne carrière de craie réhabilitée en espace naturel.
L’itinéraire traverse les plaines, bois et zones humides du Douaisis, avec des haltes comme le Sémaphore panoramique, le menhir d’Aubigny-au-Bac, le canal de la Sensée et surtout le marais de Brunémont, cadre sauvage et paisible ponctué de cabanes de pêcheurs.
Une boucle accessible, mêlant patrimoine industriel et nature, idéale pour une découverte complète du territoire.
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Et en détail :
Temps de lecture : 16 minutes
Dans le TopoGuide Tours du Bassin minier Nord - Pas-de-Calais, édité par la Fédération Française de la Randonnée Pédestre — malheureusement plus disponible sur son site — on ne trouve pas que des GR Pays, mais aussi quelques PR.
Si je m’étais jusqu’ici concentré sur les GR Pays, je vous propose cette fois une incursion sur un PR : le PR 5 – Boucle du domaine des Trous et des Bosses.
Nous sommes ici dans le département du Nord, à la limite du Pas-de-Calais, dans lequel nous ferons d’ailleurs une courte incursion.
Je vous emmène au fil d’un territoire modelé par la géologie : de la craie blanche du lac de Cantin aux marais tourbeux de Brunémont, jusqu’aux plaines alluviales d’Aubigny-au-Bac, sur un parcours de 22 kilomètres.
Vous m'accompagnez ?
Nous débutons donc la randonnée depuis la grille d’accès au lac de Cantin. Le site ne peut être visité que sur inscription auprès de Douaisis Agglo.
Il s’agit d’une ancienne carrière de craie, exploitée jusqu'en 1990 pour alimenter la cimenterie locale. Après l’arrêt des activités industrielles, la nappe phréatique a progressivement envahi la cavité, formant une vaste étendue d’eau.
Aujourd’hui, ce site réhabilité s’étend sur 35 hectares et accueille une biodiversité remarquable. C’est un espace protégé, aménagé pour la promenade et l’observation ornithologique. Certains hivers, jusqu’à 10 000 oiseaux migrateurs y sont recensés.
Un bel exemple de reconversion, où l’industrie a laissé place à la vie.
Une petite route relie l’ancienne carrière au site de la cimenterie, aujourd’hui fermée, un kilomètre plus au sud, le long du canal de la Sensée. C’est par là qu’était acheminée la craie destinée à la production de ciment.
C’est cette voie que nous suivons à présent. Heureusement, un sentier latéral permet aux randonneurs d’éviter l’asphalte.
Nous l’emprunterons également au retour, et ce ne sera pas le seul aller-retour de cette randonnée. Ce n’est pas un aspect que j’apprécie particulièrement, même si cela permet parfois de redécouvrir le chemin sous un autre angle.
Nous entrons dans le bois par la petite route asphaltée et longeons bientôt le site de l’ancienne cimenterie, aujourd’hui occupée par la société Alkern, spécialisée dans la fabrication de blocs béton, canalisations, pavés et éléments pour le bâtiment et les travaux publics.
Ou comment faire du tourisme industriel sans l’avoir vraiment prévu.
Petite aparté : depuis le départ, je m’étonnais de ne pas voir le traditionnel balisage jaune des PR. L’explication m’apparaît en quittant le site de l’ancienne cimenterie : ce sont en réalité des bornes, comme celles ci-dessous, qui jalonnent l’ensemble du parcours !
Le site industriel dépassé, nous nous retrouvons sur un petit chemin bétonné. La boucle de Flesquières, c’est son nom, est en réalité un itinéraire de promenade aménagé pour les personnes à mobilité réduite. Une excellente initiative : malgré la proximité de l’ancien site industriel, l’endroit est calme et propice à la détente, en pleine nature.
D’ailleurs, une question me taraude depuis notre entrée dans le bois : qu’y a-t-il derrière cette lisière boisée ? En observant le relief sur la carte IGN, on y distingue des talus. Serait-ce d’anciens dépôts de la cimenterie ?
Impossible, pour moi, de laisser une question sans réponse !
Eh bien, mes recherches n’ont rien donné sur ces talus… mais elles m’ont mené à une découverte inattendue : jusqu’en 1793, un petit village se trouvait ici ! Oh, pas très grand : une grande ferme appartenant aux Dames de Sainte-Aldegonde de Maubeuge, une église, un presbytère et quelques logements manouvriers.
En 1793, des combats violents entre les troupes républicaines et les forces autrichiennes ont conduit à sa destruction complète.
Ou comment faire du tourisme de mémoire ?
Nous quittons la boucle de Flesquières en direction de Cantin. C’est une route pavée que mes fidèles lecteurs devraient reconnaître : je l’avais déjà empruntée lors de la dernière étape du tour du bassin minier, Le Douaisis à pas de Géants.
Vous aussi, depuis, non ?
Rapidement, nous franchissons la ligne de chemin de fer Saint-Just-en-Chaussée – Douai, avant de cheminer brièvement entre des champs fraîchement moissonnés.
Cantin est traversé au plus court avant de nous replonger dans les champs.
Le chemin descend d’abord très légèrement, puis remonte plus franchement jusqu’au point culminant de cette randonnée : le Grand Mont, à 75 mètres d’altitude.
Tout le monde devrait y survivre… mais attention : l’ensemble du parcours offre très peu d’ombre, et c’est surtout la chaleur, comme aujourd’hui, qui risque de vous faire souffrir !
Le PR nous emmène ensuite vers l’ouest. Dans la descente du Grand Mont, une étonnante structure dépasse au-dessus des cultures. Un petit sentier y mène depuis le chemin.
Il s’agit du Sémaphore, une sculpture mobile haute de neuf mètres, qui s’anime lorsqu’il pleut et évoque les anciens systèmes de communication optique. Point culminant du secteur et étape marquante de la boucle des Trous et des Bosses, il offre aux randonneurs une vue panoramique et une expérience mêlant art, météo et poésie paysagère.
Le belvédère est équipé de trois panneaux didactiques retraçant l’évolution de la région à travers les âges, depuis la présence humaine en 2100 avant J.C. jusqu’à l’époque industrielle.
L’Histoire, agrémentée d’un superbe panorama sur la vallée de la Sensée. J’adore !
Un dernier coup d’œil en arrière vers le Sémaphore, puis nous amorçons la descente vers la plaine agricole d’Arleux.
S’ouvre alors un long passage d’environ deux kilomètres, qui ne devrait être qu’une formalité… si la température ressentie n’était pas de 37 °C, comme aujourd’hui ! Cela ne m’empêche toutefois pas d’apprécier la mosaïque de couleurs offerte par la nature.
Arleux est célèbre depuis plus de 200 ans pour son ail fumé… mais je dois bien avouer que je ne saurais pas identifier un champ d’ail en bord de chemin. L’ail, je ne le reconnais qu'une fois récolté.
En avez-vous repéré sur les photos ?
Comme à Cantin, nous aurons traversé le village rapidement — d’autant que nous sommes restés à l’est du canal de la Sensée, alors que le noyau urbain se trouve de l’autre côté.
La traversée d’Arleux se fait par le chemin des Croix. En réalité, une simple rue. D’après le TopoGuide, il faudrait la suivre jusqu’à la sortie du village pour retrouver les campagnes. Mais dans ce cas, vous ratez de jolies vues sur le canal !
Je vous conseille plutôt, à l’endroit où la rue décrit une courbe, de filer tout droit en empruntant l’escalier aménagé dans le talus. Il vous mènera sur le chemin de halage.
Nous sommes ici à la jonction entre le canal de la Sensée et le canal du Nord. C’est bien plus agréable que de marcher le long de la route. Et pas d’inquiétude : un autre escalier, plus loin, vous permet de remonter facilement pour retrouver l’itinéraire officiel.
Remontés sur le parcours officiel, nous cheminons ensuite entre bois et campagne en direction de Brunémont. Sur notre droite, les Vanneaux forment une zone marécageuse presque imperceptible depuis le chemin… sauf peut-être par la présence de moustiques. Mais pas aujourd’hui : ils doivent être assommés par la chaleur !
À Brunémont, la rue d’En Bas prolonge le chemin. Nous la suivons sur environ 250 mètres avant de nous engager à droite dans une voyette. Elle débouche sur des jardins partagés, que nous longeons vers la gauche, en suivant un fossé.
Dans un poulailler voisin, une dinde s’improvise nounou auprès de quelques canetons. Il me faudra de longues minutes avant qu’elle accepte — à contrecœur — que je les prenne en photo.
Après quelques passages un peu scabreux, la végétation ayant repris ses droits sur une partie du chemin, nous atteignons finalement la rue du Camping.
Rue du Camping, il y a… un camping ! Bravo, vous avez gagné !
Mais ce qui retient surtout mon attention, c’est la centrale photovoltaïque installée sur un terrain voisin. Alimente-t-elle tout le village ? Mystère. Je n’ai trouvé aucune information à son sujet…
Au bout de la rue, nous prenons à gauche, puis nous traversons le parking sur la droite. C’est le tracé officiel du PR, mais il y a mieux à faire… je vous en reparle un peu plus loin. En attendant, nous voilà face à un chemin de campagne dont l’accès semble interdit. Rassurez-vous : pas pour les randonneurs !
Ce chemin nous emmène à travers le Marais d’Aubigny-au-Bac, et c’est vraiment très, très beau. Lorsque j’avais parcouru ce circuit en mai 2021, cette portion était fermée, le marais étant alors en phase de réhabilitation. Je la découvre donc aujourd’hui pour la première fois… et c’est un passage magnifique ! Je me répète ? C’est bon signe.
Au bout de 300 mètres, un chemin vers la droite conduit au lieu-dit Le Marais à tourbe où se dresse le menhir La Pierre qui pousse. Selon la légende, il grandirait de quelques millimètres par an, comme s'il était vivant ! C’est très émouvant ! Si ça tombe, mes lointains aïeux se réunissaient autour de cette pierre !
Deux autres menhirs sont visibles dans les environs : Le Gros Caillou à Oisy-le-Verger et La Pierre du Diable à Lécluse.
Retour sur le chemin principal pour terminer la visite du marais par une superbe vue sur le lac.
Ici, deux options s'offrent à nous : soit continuer, comme proposé par le PR, jusqu'à l’entrée du Loisiparc d’Aubigny-au-Bac, soit prendre vers la gauche le chemin du retour…
Je vous emmène cette fois jusqu’au Loisiparc, pour vous le montrer, et surtout pour pouvoir vous en parler. Le chemin longe le parc, et si je n’en ai pas pris de photos, c’est simplement en raison de la présence de nombreux enfants.
Y aller n’a d’intérêt que si vous souhaitez faire une pause-déjeuner, boire un verre dans l’un des restaurants, ou peut-être vous essayer au mini-golf, à l’accrobranche, ou même piquer une tête dans le lac.
Sinon, ce détour ne présente pas grand intérêt, surtout si, comme moi, vous êtes sensibles aux questions environnementales. Car sur le parking du parc, une quinzaine de bus stationnaient, dont plusieurs avec le moteur en marche. Bah oui, il fallait bien que les chauffeurs profitent de la climatisation en attendant leurs passagers… N’ont-ils donc jamais entendu parler du dérèglement climatique ? N’ont-ils pas d’autre solution que de rester à bord de leur véhicule ?
Retour par le même itinéraire jusqu’à l’entrée du marais, là où nous avions la possibilité de bifurquer pour entamer le retour. C’est ce que nous faisons en prenant à droite, à la fourche.
Nous évoluons alors sur un agréable chemin herbeux qui domine légèrement le marais, jusqu’à l’entrée de Brunémont.
Nous revenons ainsi jusqu’au parking que nous avions traversé tout à l’heure pour entrer dans le Marais d’Aubigny-au-Bac, face au bar-restaurant La Pergola. Je vous disais alors qu’il existait une autre solution, plus sympathique, pour accéder au marais sans passer par le parking.
En effet, dans l’axe de la rue du Camping, une passerelle enjambe le lac et rejoint directement l’entrée du marais. C’est tout de même plus agréable, vous ne trouvez pas ?
Et, justement, quand on parle de choses agréables, que dire de ce passage le long du lac du Marais d’Aubigny-au-Bac, en direction du canal de la Sensée ? C’est un moment que j’adore, et qui se passe de commentaires tant les photos parlent d’elles-mêmes.
Peu après avoir quitté le lac, nous traversons la Sensée, qui marque ici la limite entre le Nord et le Pas-de-Calais. Nous entrons alors sur le territoire de Oisy-le-Verger, où nous retrouvons le canal de la Sensée.
Ce canal doit son existence à la volonté napoléonienne, exprimée en 1806, de doter le Nord de la France d’un réseau fluvial stratégique. Construit entre 1819 et 1820, il devait relier la Scarpe à l’Escaut afin de faciliter le transport des marchandises lourdes comme le charbon, la craie ou le bois. Long de 26,7 km, il a contribué à désenclaver les bassins miniers et à soutenir l’essor industriel du Douaisis.
Nous le longeons vers l’ouest pendant 400 mètres, soit sur le chemin de halage, soit sur le chemin parallèle, à votre convenance.
Nous laissons alors le canal derrière nous pour nous diriger vers le Marais de Brunémont.
Saurez-vous apercevoir les monstres qui guettent votre passage ?
Le passage le long du lac du Marais de Brunémont est sans doute le temps fort de cette randonnée. Le cadre est sauvage, intimiste, et offre de superbes vues sur l’eau.
Vous pourrez même échanger quelques mots avec les nombreux pêcheurs qui fréquentent les lieux. Ils seront toujours fiers de parler de leurs prises… ou, parfois, comme certains aujourd’hui, de leur patience, en attendant la pêche miraculeuse !
Rue des Blancs Moutons, à Brunémont, vous serez peut-être surpris par ces nombreux bungalows, cabanes ou mobil-homes qui ressemblent parfois à des taudis.
Le long du canal de la Sensée, sur les communes de Brunémont et Aubigny-au-Bac, ils témoignent d’une forme de villégiature ouvrière née dans les années 1950.
Installées souvent en bordure de zones humides ou d’anciens marais, ces petites constructions servaient de résidences secondaires modestes pour les week-ends et les vacances. Souvent bricolées avec les moyens du bord, elles reflètent une envie d’évasion simple, transmise de génération en génération.
Encore aujourd’hui, certains secteurs conservent cet esprit champêtre, entre pêche à la ligne, barbecue et jardinage improvisé.
Nous quittons Brunémont par le chemin de... Brunémont, pour une longue escapade de 3 km à travers les campagnes, en direction du Grand Mont. Nous sommes bien sur le chemin du retour, mais nous empruntons cette fois une voie parallèle à celle de l’aller.
Si le début de ce tronçon est pavé, une confortable bande de terre permet d’y marcher sans difficulté. Plus loin, après le passage à niveau, le chemin est temporairement envahi par l’eau projetée sur les champs par les arroseuses, nous contraignant à faire une petite incursion dans le champ voisin. Rien de bien méchant, mais on peut se demander ce qu’il en serait si la pluie s’en était mêlée les jours précédents…
Passées ces considérations logistiques, on peut tout de même admirer le paysage et profiter de la quiétude des lieux.
Nous redescendons le Grand Mont par le même versant que celui gravi à l’aller. Mais cette fois, nous contournons la lisière du village vers la droite, par un très beau passage entre champ et jardins, avant d’atteindre une voyette qui nous fait entrer dans Cantin.
Nous aboutissons place du Général de Gaulle, où se dresse l’église Saint-Martin. Plus loin, rue du Château, une très belle tour attire inévitablement le regard. J’en parlais déjà dans mon récit du 31 juillet 2024, lors de la troisième étape du Tour du bassin minier Le Douaisis à pas de Géants :
« Au centre du village, l’église Saint-Martin dresse sa belle silhouette. Son chœur du XIIIe siècle se trouve à l’emplacement de l’ancien château.
L’édifice actuel est le résultat des nombreuses modifications apportées en 1778 et 1829, tandis que le clocher de style néogothique date de 1858.
Plus loin, rue du Château, on ne peut manquer le Belvédère, un pavillon construit dans le parc du château en 1760. On y trouve un puits dans la cave. Le rez-de-chaussée est constitué d’une grande pièce unique, alors que chacun des deux étages supérieurs abrite une chambre à coucher. »
Voici le lien vers cette randonnée (👈 si, si, cliquez là) si vous souhaitez approfondir la découverte des lieux, notamment au travers de la légende du géant Gayant.
La fin est désormais connue, ou presque. Nous rejoignons l’arrivée au lac de Cantin en passant par la Boucle de Flesquières. Mais cette fois, c’est la partie nord que nous empruntons. Voilà qui nous permet de refermer la boucle — au sens propre comme au figuré — puisque nous aurons, au fil de cette journée, parcouru l’ensemble de cet agréable itinéraire.
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Vous voulez revivre cette randonnée en vidéo 3D ? C'est ci-dessous que ça se passe :
Appréciation du parcours :
Ce circuit de 22 km proposé dans le TopoGuide "Tours du Bassin minier" offre une immersion originale dans les marges du bassin minier. Si la mémoire industrielle reste présente — via le canal de la Sensée, la carrière de craie de Cantin ou les villages ouvriers — la randonnée se distingue par des paysages naturels variés et une reconversion écologique réussie.
Le marais de Brunémont constitue incontestablement le temps fort du parcours, avec ses eaux paisibles et son ambiance intimiste. Mais l’itinéraire présente aussi quelques longueurs, comme le détour jusqu’au Loisiparc plus utile comme halte technique que pour l’intérêt du tracé, ou plusieurs allers-retours sur des chemins déjà empruntés.
Ajoutons que l’ombrage est rare, notamment sur les portions agricoles, ce qui rend le parcours exigeant par forte chaleur. Une boucle intéressante, à savourer par temps doux et avec une bonne gourde dans le sac.
Comment rejoindre cette randonnée ?
La voiture reste, hélas, le moyen le plus pratique pour rejoindre cette randonnée.
Mais les plus motivés — ou les plus attentifs à leur empreinte carbone — peuvent opter pour le train et descendre à la gare de Cantin. Elle se trouve à un petit kilomètre du point de départ : comptez donc deux kilomètres supplémentaires pour l’aller-retour. À vous de choisir…
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