11 Février 2021
Au risque de déplaire aux régionaux de l'étape, je dois bien avouer que jamais je n'aurais eu l'idée de me rendre à Lapugnoy pour y randonner si Laëtitia, ma partenaire de randonnée du dimanche matin, ne m'avait conseillé le parcours objet de mon récit du jour.
J'avais pourtant été séduit par la région en parcourant la Via Francigena du côté de Marles-les-Mines à l'été 2019 mais comment aurais-je pu imaginer trouver ici un véritable poumon vert, en plein cœur du pays minier, coincé entre Béthune, Bruay-la-Buissière et Marles-les-Mines ?
Tant qu'à parler d'anatomie, celle du parcours N° 10670538 Parcours 20 La Roquelaure Cyclo Lapugnoy sur OpenRunner m'a semblé de suite très alambiquée. Un peu comme si son auteur(e) avait cherché son chemin. Qu'à cela ne tienne, avec un bon GPS et une application de randonnée sur mon smartphone, je devrais pouvoir trouver le mien.
Ce matin, le thermomètre est figé sur -5° C et mon application météo affiche un bon -11° C en température ressentie. J'ai bien fait de plonger hier dans une de mes cantines pour y piocher quelques accessoires "grand froid" reçus dans une vie antérieure, quand il était encore question de s'aventurer au-delà du cercle polaire !
Peut-être bien d'ailleurs qu'il n'y a pas que le thermomètre qui soit figé. Arrivé à Lapugnoy, j'ai un peu de mal à localiser l'endroit du départ. La trace manque-t-elle de précision ou suis-je influencé par mon habitude de toujours choisir un parking comme départ de mes randonnées ? Toujours est-il que je décide donc de commencer la randonnée depuis le grand parking situé Place Jean Jaurès.
Emporté par mon élan... de curiosité, je fonce tout droit vers l'église Saint-Vaast située à proximité. Cet édifice en briques rouges offrirait-il tellement peu d'intérêt qu'il n'est même pas documenté par l'Observatoire du Patrimoine Religieux ?
Je me lance dès lors sans plus attendre sur l'itinéraire, en direction du Bois de Roquelaure, au nord de la ville. Sauf que, je m'en rendrai compte beaucoup plus tard, je pars en sens inverse de celui prévu ! Ne jamais confondre vitesse et précipitation !
N.B. : Pour être honnête, vérification faite après randonnée, cerveau à bonne température, le départ de la trace sur OpenRunner est on ne peut plus clair...
Ayant traversé les quartiers nord de la ville, je rejoins l'entrée du Bois de Roquelaure par le Sentier de l'Eglise. De là, nous bénéficions d'une belle vue sur Lapugnoy.
Le Bois de Roquelaure n'est qu'une petite partie - 70 hectares quand même - d'un massif forestier de 290 hectares. Voici plus d'un million huit cent mille ans, l'endroit était recouvert par la mer. Ceci explique la composition du sol, constitué de sables et d'argiles recouverts de limons.
Le bois est peuplé essentiellement de chênes, hêtres et châtaigniers. S'agissant d'un milieu naturel sensible, les chemins ne sont ouverts qu'à la randonnée pédestre. Les cyclistes doivent posséder une autorisation spécifique pour y accéder.
Ce flanc de la colline sur laquelle le bois s'est développé est exposé au sud. Malgré les températures négatives de ces derniers jours, le soleil y a fait fondre la neige mais le sol est encore gelé.
Toutefois, plus à l'intérieur du bois, la neige recouvre encore partiellement le sol. Une ambiance féérique qui ne sera bientôt plus qu'un souvenir puisque le dégel est annoncé pour ce week-end.
Oh ! Mais qu'est-ce donc ? Une porte vers un monde parallèle ?
Oui, je me doute, vous allez tous me dire qu'il s'agit d'une mare. Mais savez-vous comment elle s'est formée ?
Rappelez-vous ce que je vous disais plus haut au sujet de la composition du sol. Sous les couches de limons et de sables, il contient de l'argile, et celui-ci forme une membrane imperméable empêchant l'eau de s'infiltrer profondément dans le sol.
Il s'est ainsi créé, à seulement quelques mètres sous la surface du sol, ici jusqu'à 78 mètres au-dessus du niveau de la mer, des poches d'eau qui, après un épisode pluvieux, affleurent à la surface.
Quand les conditions sont réunies, vous pourriez en voir plusieurs dans le Bois de Roquelaure. Ces mares jouent un rôle important pour la biodiversité, alors respectons-les !
Trois boucles sont balisées dans le bois. Une jaune (1,2 km), une bleue (1,6 km) et une rouge (3 km). Particulièrement adaptées pour une découverte de la nature en famille, vous y trouverez même plusieurs tables de pique-nique.
"Promenons-nous dans le bois... tant que le loup n'y est pas..." 🎶
Bon, aucun loup n'a été signalé ici mais vous pourriez avoir la chance d'apercevoir des chevreuils, des salamandres près des mares, ou encore de jolis bouvreuils pivoine, parmi bien d'autres.
J'aurais normalement dû sortir du Bois de Roquelaure par l'accès du côté du cimetière de Lapugnoy. Malheureusement, donnant dorénavant sur un jardin privé, cet accès est maintenant condamné.
J'ai donc poursuivi mon chemin jusqu'à ressortir du bois par où j'y étais entré. De là, j'ai repris le Sentier de l'Eglise vers la gauche pour rejoindre le cimetière de Lapugnoy. Notez que le Sentier de l'Eglise est d'abord une route asphaltée avant de se terminer en cul-de-sac. Mais là, il se transforme en vrai petit sentier longeant les habitations.
À ce stade de la randonnée, la visite du cimetière ne fait pas partie de l'itinéraire. Mais, passant à proximité, mon attention est attirée par une grande chapelle sise en son milieu. Il s'agit de la Chapelle du Hays, du nom de la famille qui y est enterrée.
La chapelle est située à l'emplacement exact de l'ancienne église de Lapugnoy qui datait du XVè siècle. D'où le nom du chemin que je viens d'emprunter ! C'est la famille du Hays qui finança la construction de la nouvelle église, celle-là où j'ai débuté la randonnée tout à l'heure.
Cette riche famille, très généreuse, fut toujours considérée par la population comme bienfaitrice. Certains habitants ont cette expression pour dire à quelqu'un qu'il n'est pas riche : "Tu n'as pas la fortune des du Hays, toi !".
Du cimetière, nous redescendons dans le fond de la vallée pour emprunter pendant sept cents mètres, jusqu'au passage à niveau, un chemin courant entre la Clarence et le chemin de fer. C'est propre, en bon état et au calme. Bref, c'est sympa.
Au passage à niveau, on traverse la voie pour poursuivre entre le chemin de fer et la D 70E1, sur de nouveau sept cents mètres. À la fin du chemin, de l'autre côté de la route, commence l'ascension du terril plat de Lapugnoy.
On accède au sommet du terril plat par un petit sentier montant progressivement. La tranquillité du lieu et le chant des oiseaux ne sont qu'à peine perturbés par un sportif y faisant des allers-retours.
Celui que certains appellent donc "le terril plat" est en fait l'ancien terril N° 5. En effet, dans le bassin minier du Pas-de-Calais, les Houillères, en 1969, attribuèrent un numéro à chaque terril, d'ouest en est, de 1 à 202.
Ses 3 millions de mètres cubes de résidus cendreux et de schistes noirs proviennent de la fosse N° 3 d'Auchel exploitée par la Compagnie des mines de Marles.
Jusqu'en 2002, ce terril était conique. Il mesurait alors 60 mètres de haut. Il fut raboté dans le cadre d'un grand programme de requalification.
Du sommet du terril, nous pouvons profiter d'un beau panorama sur la vallée de la Clarence et la ville de Lapugnoy.
Sur le sommet du terril N° 5, à Lapugnoy
Si je ne me trompe pas, d'ici nous pouvons aussi apercevoir le terril N° 4,2 bis d'Auchel est.
Il est temps de poursuivre son chemin. Je redescends du terril par le versant opposé à celui emprunté à la montée. Dans le bois, le sentier est marqué par les traces de pas qui s'y sont imprimées avant que le sol ne gèle. Aucun doute que par temps pluvieux ou humide l'endroit soit particulièrement boueux !
Au pied du terril, la seule option pour suivre l'itinéraire est de marcher sur le bord de la D 70E1 pendant trois cents mètres. Heureusement, le trafic automobile n'y est pas important à cette heure.
On emprunte alors successivement la rue de la République et la rue Gambetta. Il n'y a pas grand chose d'exceptionnel à y voir, si ce n'est d'anciens bâtiments industriels et une grosse ferme en carré dont l'intérieur vaut le coup d'œil si, comme moi, vous avez la chance de trouver porte ouverte.
Après la ferme, l'itinéraire se poursuit à gauche, par un chemin de campagne se dirigeant vers le sommet de la colline. Au premier embranchement, ne vous laissez pas avoir. Le chemin le plus évident n'est pas nécessairement celui qu'on prend. En effet, il faut suivre celui qui oblique à droite. (Problème que vous ne rencontrerez pas si, contrairement à moi, vous faites la randonnée dans le bon sens...)
On emprunte d'ailleurs à ce moment une partie du sentier de Grande Randonnée Pays - Tours du Bassin minier.
D'ailleurs, pour le cas où vous l'ignoriez, j'en profite pour vous signaler que la Fédération Française de Randonnée a publié un topo-guide intitulé Tours du Bassin minier Nord - Pas-de-Calais.
Le sentier monte alors sur le sommet de la colline où se trouve le cimetière militaire britannique de Lapugnoy.
Les premières inhumations dans ce cimetière eurent lieu en septembre 1915. Mais c'est surtout lors de la bataille d'Arras qui commença en avril 1917 qu'il fut utilisé. Les corps venaient essentiellement des postes de secours de Lozinghem et Lapugnoy.
Toutefois, lors des combats de mai et août 1918, des unités de combat y enterrèrent directement leurs victimes.
Le cimetière militaire de Lapugnoy contient les sépultures de 966 soldats britanniques, 349 Canadiens, 7 Australiens, 2 Sud-Africains et 2 Allemands, victimes de la Première Guerre Mondiale. 11 militaires britanniques de la Seconde Guerre Mondiale y furent également enterrés en mai 1940.
Prenons maintenant la direction de la Motte Baudron. L'itinéraire, alternant rues et sentiers, suit la lisière du Bois des Dames.
Attention, il y a en réalité deux Bois des Dames sur le territoire de Lapugnoy. Celui-ci, au nord de la ville, et celui que nous visiterons plus tard, au sud, à cheval sur Lapugnoy et Bruay-la-Buissière.
Le sentier, en plein soleil, est déjà presque totalement dégelé. C'est boueux, c'est glissant, c'est dangereux parce qu'on n'est jamais loin du barbelé. Alors, prudence !
La Motte Baudron est un monticule boisé situé en limite nord de Lapugnoy, à quelques encablures du Bois des Dames. Bien que des fouilles n'aient pas permis d'en avoir la preuve absolue, cette butte serait en partie l'œuvre de l'homme.
En effet, à l'époque romaine, il n'était pas rare d'installer des tours de garde pour contrôler les points de passage sur les cours d'eau, comme ici la Clarence, par exemple. Or, de par sa position, l'endroit est propice à cela. Les Romains auraient dès lors aménagé les lieux en ce sens.
Un autre élément intéressant, pour moi en tout cas, est le nom de cet endroit. En réalité, il se serait appelé Motte Baudouin, d'après le Comte Baudouin IV le Bar qui régna sur ces terres de 989 à 1036. Ou de son fils, Baudouin V ? Allez savoir. En tout cas, selon certains historiens, le nom actuel viendrait d'une erreur de transcriptions.
Bon, allez, comme vous faites l'effort de me lire, je vous autorise à ne pas m'appeler Monsieur le Comte.
Avec tout ça, j'allais oublier de faire mention de la Croix de Grès que vous pourrez contempler sur le sommet de la Motte Baudron.
De la Motte Baudron, nous rejoignons le Bois des Dames. A moins que ce soit le Bois de Roquelaure, la délimitation entre les deux bois n'étant pas clairement définie sur le terrain.
Certains chênes prennent des postures particulières...
Nous nous sommes enfoncés plus profondément dans le Bois de Roquelaure, par rapport à la partie visitée en début de randonnée. La végétation est ici plus dense. On y retrouve aussi les fameuses mares.
Alors que je m'approche de la mare, sur le chemin, je tombe nez à nez avec un chevreuil ! Nous sommes surpris l'un et l'autre ! Lui s'enfuit dans le bois mais arrête sa course après une vingtaine de mètres.
Je l'observerai pendant de longues minutes. Lentement, il essaie de me contourner sur ma gauche mais, avant de traverser le chemin, comme un enfant à qui on a enseigné les bons gestes, il regarde à gauche et à droite. Me voyant encore sur le chemin, il fait volte-face et disparaît définitivement dans le sous-bois...
Que la nature est belle !
Rencontre avec un chevreuil dans le Bois de Roquelaure, à Lapugnoy
Ayant repris ma progression, j'ai encore la chance d'apercevoir deux hardes de chevreuils, de chaque fois cinq individus, traverser le chemin à quelques dizaines de mètres de distance.
Alors que je me prépare à tenter d'observer la deuxième harde, une dame d'un certain âge, pour ne pas dire d'un âge certain, arrive à ma rencontre avec deux chiens. L'un des deux aboie sur tout ce qui bouge. Les chevreuils détalent !
Le dialogue s'engage avec cette dame bien sympathique. Elle m'apprend ainsi, entre autres choses, que beaucoup de chevreuils se sont déplacés vers le Bois de Roquelaure suite à l'activité des chasseurs plus profondément dans le massif forestier, du côté du Bois du Réveillon.
Il est donc très fréquent d'en voir en cette période de l'année même si leur nombre a diminué depuis sa tendre jeunesse.
Après avoir pris congé de la dame, je quitte le Bois de Roquelaure par le chemin qui passe le long du cimetière de Lapugnoy. Si vous n'avez pas eu l'occasion en début de randonnée de regarder la Chapelle du Hays, en voici une autre.
Par une rue parallèle à celle de tout à l'heure, on redescend à nouveau dans le fond de la vallée. De là, on aperçoit l'église Saint-Pierre de Labeuvrière. Il y aurait beaucoup de choses à en dire mais elle fera peut-être l'objet d'une prochaine randonnée alors je vous épargne ça pour aujourd'hui. On dit merci qui ?
On traverse la ligne de chemin de fer par un petit portillon dont l'accès est réservé aux piétons. Cette ligne à voie unique relie Béthune à Saint-Pol-sur-Ternoise et est exploitée par la SNCF pour le trafic voyageurs. Il n'y a toutefois pas d'arrêt à Lapugnoy.
La ligne est actuellement en cours de modernisation dans le cadre du plan de la Région Hauts-de-France visant à réhabiliter ou à améliorer les infrastructures de transport public.
La randonnée se poursuit sur la rue Verte, une petite route asphaltée courant parallèlement à la Clarence, au milieu des champs.
Ensuite, après une courte incursion sur la rue Jules Guesde, on bifurque à droite sur un chemin de terre en mauvais état qui conduit vers le Bois des Dames. Mais attention, cette fois il s'agit du Bois des Dames au sud de Lapugnoy.
Une dizaine de mètres avant la lisière du bois, le chemin montant à travers champs a disparu, envahi par la végétation. Il faut alors marcher dans le champ, à droite, pour rentrer dans le bois.
Vous ne pourrez pas manquer la trace, tant il y a des empreintes de pas marquées dans le sol. Aujourd'hui, ça va, le sol est gelé. Mais sinon, quand il est humide, ça doit être un abominable bourbier ! Et ne croyez pas vous en tirer au bout de seulement quelques mètres...
Mon dieu ! Mais qu'est-ce !? On croirait la main du diable qui sort du sol ! ... "Même pas peur ! Vade retro, satanas !"
Le Bois des Dames me semble beaucoup moins noble que le Bois de Roquelaure. Il n'est pas moins joli mais on y voit moins de beaux chênes ou hêtres et la végétation est plus archaïque, plus sauvage. Les chemins sont aussi en nettement moins bon état.
Mais savez-vous d'où vient son nom ? Il faut remonter au Moyen-Âge. À cette époque, à Gosnay, un village des environs, est créé un monastère de moniales, la chartreuse des Dames de Gosnay.
Je ne vais pas en dire plus, parce que ça fera l'objet d'une prochaine randonnée mais, d'après la légende, le bois dans lequel nous avançons maintenant leur aurait été réservé. Interdiction absolue aux hommes d'y pénétrer !
Utilisant une carte OpenStreetMap, moins détaillée que la carte IGN, je suis surpris d'arriver bientôt à un terril.
Ce terril à la forme particulière, n° 12 sur la liste établie par les Houillères en 1969, ressemble à un croissant. Un couple que je finis par rejoindre, originaire de Gosnay, m'apprend beaucoup de choses au sujet de ce terril.
Ainsi, contrairement à la plupart des terrils miniers, celui-ci n'accueillait pas les résidus d'exploitation des mines mais ceux de l'ancienne cokerie Carbolux située à deux pas d'ici.
Quant à cette forme particulière, elle ne date que de quelques années, quand la municipalité fit réaménager le terril qui était alors un cône. Avec le ruissellement des eaux de pluie, il se créait de grandes crevasses dans ses flancs. Tellement grandes que de jeunes enfants auraient pu y être engloutis ! Or, c'était un terrain de jeux apprécié par les amateurs de VTT ou de moto-cross.
Avant qu'il ne soit réaménagé, de son sommet, on pouvait apercevoir la ville de Lille ! Aujourd'hui, on peut encore voir les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle mais aussi le dôme de Notre-Dame de Lorette, et la piste de ski artificielle de Noeux-les-Mines.
On sort ensuite du bois par le sud, près de la Maison de la Forêt. Pendant deux cents mètres, on longe la D 188 et on doit supporter le bruit du trafic automobile. C'est dommage, au point que je me demande si cette boucle en dehors du bois était bien nécessaire.
Ne dites jamais "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau." Vraiment ? Pas aujourd'hui, en tout cas !
On retourne alors dans le Bois des Dames, par le Chemin de Lapugnoy. La belle vue sur le Bois des Dames me fait revenir sur ma critique de tout à l'heure.
Le roi de la forêt serait-il près de tomber de son trône ?
Le sol du Bois des Dames est très tourmenté. On y rencontre de nombreux ravins ou fossés où l'eau de pluie s'accumule, rendant les chemins boueux. Encore une fois, ce n'est pas le cas aujourd'hui mais après le dégel...
Depuis que nous y évoluons, je vous parle de Bois des Dames mais il serait plus correct de parler de massif forestier du Bois des Dames. Ce massif de 630 hectares est en fait subdivisé en différents bois.
Outre le Bois des Dames, on y trouve entre autres le Bois de Dourlens, le Bois Boudrou mais aussi le Bois de la Louvière où nous nous trouvons actuellement.
Ce bois est réellement exceptionnel et demanderait un article à lui tout seul. Mais puisque la municipalité de Lapugnoy l'a super bien fait, pourquoi ne pas vous en faire profiter ?
Vous découvrirez ainsi de quand date la dernière apparition du loup dans la région...
Visuel du Bois de la Louvière, municipalité de Lapugnoy
La randonnée se termine. Quittant le Bois de la Louvière, nous descendons dans la vallée où nous traversons une dernière fois la Clarence avant de rejoindre le parking du départ.
Quelle merveilleuse surprise que cette randonnée à Lapugnoy. Elle est non pas la synthèse mais la somme d'un patrimoine naturel, historique, industriel incroyablement riche et probablement méconnu que possède cette ville !
C'est sûr, si je devais emmener des amis ou de la famille en randonnée dans la région, c'est ici que je viendrais en priorité. Pour autant qu'il n'ait pas plu les jours précédents parce que certains chemins se transforment vite en bourbiers. Et comment profiter de son environnement quand on passe la plupart de son temps à regarder où on met les pieds ?
Si vous craignez que 20 km ce soit trop pour vous, ou que vous préfériez consacrer plus de temps aux endroits les plus intéressants, vous pouvez enlever la première boucle dans le Bois de Roquelaure. Vous économiserez ainsi un gros 4 km et vous conserverez l'essentiel de la randonnée.
Rappelez-vous que je n'ai pas parcouru cette randonnée dans le sens prévu sur OpenRunner. Si vous voulez toutefois la faire en prenant mon article comme guide, ce qui m'honorerait, voici ma trace GPX :
Si vous voulez la faire telle que prévue sur OpenRunner, voici le lien vers la trace GPX originale :
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