12 Mai 2021
Trois randonnées pour le prix d'une, c'est une bonne affaire, non ?
La randonnée du jour vous emmène pendant une vingtaine de kilomètres sur les chemins autour de Wingles et Hulluch mais, si cette distance est trop importante pour vous, je vous propose, en partant du même endroit, de la scinder en deux.
La boucle ouest tourne autour d'Hulluch sur une distance de quatorze kilomètres. Ce sera l'occasion de s'intéresser à l'héritage minier de la région dans des paysages champêtres où le relief vous offre de superbes panoramas.
Tandis que la boucle est, longue de sept kilomètres, vous offrira une immersion totale dans la nature luxuriante et sauvage du Parc de Nature et de Loisirs de Wingles.
Je vous le promets, dans les deux cas, il y a de quoi s'extasier. Ou alors, désolé de vous le dire, c'est que vous êtes blasé. Notre région est magnifique et je le clame haut et fort !
Voilà, ça c'était pour le cri du cœur...
Nous prenons le départ aujourd'hui depuis le parking du Val du Flot.
Si celui-ci se trouve sur la commune d'Hulluch, le parking, lui, est bien situé sur le territoire de Wingles, rue Léo Lagrange. En fait, ici, les territoires sont tellement imbriqués que, pendant la randonnée, nous n'aurons de cesse de passer d'une commune à l'autre. Six exactement : Wingles, Hulluch, Bénifontaine, Haisnes, Douvrin, et Billy-Berclau.
Quel que soit le parcours choisi, nous commençons par le Val du Flot. Ainsi, après être passé sous le pont de l'ancienne ligne de chemin de fer tout proche, nous entrons, à gauche, dans cette ancienne tourbière réaménagée en 1990. Pour un historique plus complet du site, je vous invite à (re)lire ma randonnée du 04 février 2021.
Peu après l'entrée, nous ignorons le petit pont de bois sur notre droite pour continuer tout droit. Bon, je sais, ce pont est très tentant. Alors, si vous ne pouvez résister d'aller y faire un tour, ne luttez pas. Mais sachez que nous l'emprunterons au retour.
Au bout de trois cents mètres, nous prenons à droite pour rejoindre la N 47.
Le Val du Flot est un très bel endroit, généralement peu fréquenté. Il souffre malheureusement du bruit de la N 47 qu'il côtoie.
C'est d'ailleurs à la sortie du parc près du pont de la N 47 que nous abandonnons ceux qui ont choisi la boucle est des 7 km. Nous les retrouverons au retour pour continuer le chemin ensemble.
En ce qui nous concerne, nous quittons donc le parc et passons sous la Nationale. Au passage, vous aurez même droit à une petite exposition de street art !
À la sortie du pont, nous prenons à gauche le chemin agricole qui s'écarte progressivement de la N 47. Nous le suivons pendant sept cent cinquante mètres.
Les champs de La Palozière nous offrent une vue dégagée vers Douvrin et son remarquable château d'eau vert, au nord.
Après sept cent cinquante mètres donc, vous ne pourrez manquer d'observer des travaux dans le champ, sur votre gauche. On y a creusé un grand trou et les terres excavées ont été déposées en tas sur le côté.
Du coup, vous pourriez ne pas apercevoir le petit sentier qui court vers la lisière boisée. Au début, il faut suivre une trace dans le champ mais, après les buttes, vous retrouverez le sentier originel.
Evidemment, quand les travaux seront terminés, un jour peut-être, tout ce qui est dit ci-avant n'aura sans doute plus beaucoup de sens...
Nous entrons alors dans Le Marais pour un formidable bain de chlorophylle. Ici, tout est vert du sol au plafond ! Mais attention, qui dit marais, dit... moustiques ! Beaucoup de moustiques ! Donc, n'oubliez pas d'emporter un bon répulsif. Sinon, pour le bain, hors de question de le prendre tout nu !
Cette bande boisée d'une centaine de mètres de large, centrée sur le Flot de Wingles, offre une végétation dense, riche mais monochrome exacerbée par l'abondance d'eau. Normal pour un marais, me direz-vous...
Pour l'anecdote, après le petit pont de bois, le chemin marque la limite entre Bénifontaine, à gauche, et Hulluch, à droite.
À la sortie du Marais, nous atteignons la rue Rayère à Hulluch que nous remontons à droite vers le centre du village.
Tiens, au fait, comment prononcez-vous le nom de ce village ? "Hullu" ou "Hulluch" ?
Et bien, si Wikipedia nous apprend qu'il faut prononcer "Hullu", un rapide sondage auprès d'habitants du village montre que les avis sont partagés, aucune de ces deux prononciations ne semblant se détacher de l'autre.
Donc, prononcez comme bon vous semble, personne ne devrait vous en tenir rigueur.
Nous suivons la rue Rayère pendant cinq cent mètres avant d'emprunter, sur la gauche, une petite ruelle semblant se terminer en cul-de-sac. Il s'agit du sentier de Bénifontaine qui, au bout de la ruelle, à droite, se transforme en étroit chemin zigzaguant entre les jardins.
Après la passerelle en bois surplombant le Flot de Wingles, nous nous retrouvons sur le territoire de Bénifontaine où le sentier prend alors le nom de... sentier d'Hulluch ? Eh bien non, il devient sentier de la Chapelle !
Au bout du sentier, nous tournons à droite, puis directement à gauche pour nous retrouver sur le chemin du Pire.
Aujourd'hui, ce chemin porte particulièrement bien son nom. Après m'y être engagé sur quelques centaines de mètres, ne voilà-t-il pas que je me prends une bonne drache accompagnée de grêle sur le paletot !
Bon, je vous rassure tout de suite, en randonneur confirmé, j'ai avec moi tout le matériel adéquat et je m'en sors sans aucun mal. D'autant que ce sera la seule averse de tout le parcours ! Mais je comprends votre anxiété. Qui vous aurait relaté cette randonnée sinon ?
J'imagine déjà, si le pire m'était arrivé, qu'on aurait installé le long du chemin une stèle portant l'épitaphe "À Baudouin, randonneur passionné !". Et que les randonneurs passant par ici se seraient recueillis un instant et auraient même déposé une petite gerbe de fleurs...
Au dépôt de terres communal, on suit le chemin du Pire vers la droite pendant quatre cents mètres, jusqu'à arriver à un bois.
On y aperçoit un bâtiment abandonné couvert de tags. Il s'agit là de l'ancienne fosse N° 13 bis des mines de Lens. Elle est baptisée Saint-Félix en hommage à Félix Bollaert, ancien directeur des mines de Lens. Les supporters du RC Lens doivent bien connaître puisque c'est le nom de leur stade.
Cette fosse était un puits d'aérage, le nom donné aux puits servant à amener de l'air frais dans les galeries. En l'occurrence, celles de la fosse N° 13, puis de la fosse N° 18, toutes deux situées à Hulluch. Je vous en reparle plus loin.
Si un terril lui est adjoint, il est cependant uniquement constitué des déblais extraits lors du fonçage du puits entre 1908 et 1910. Détruit pendant la Première Guerre Mondiale, reconstruit par après, profond de 331 mètres, le puits est définitivement remblayé en 1958.
Les infrastructures restantes sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Après avoir jeté un œil, à distance, sur les installations de l'ancienne fosse N° 13 bis de Lens, nous revenons au coin du bois pour emprunter le chemin se dirigeant vers le village.
Rue du Marais, au coin opposé du bois, les trois maisons de deux logements chacune furent construites en 1952 par le Groupe de Lens-Liévin résultant de la nationalisation de la Compagnie des mines de Lens en 1946 puis de la fusion entre les Groupes de Lens et de Liévin en 1952.
Nous faisons une courte incursion dans Hulluch pour en ressortir par la rue Pierre Malvoisin, au sud.
À la D 947, nous traversons tout droit dans le prolongement de la rue Malvoisin pour nous engager dans les champs sur le chemin de Loos.
Bien que nous ne soyons encore qu'au pied de la colline, nous bénéficions déjà d'une belle vue sur l'aérodrome de Lens-Bénifontaine mais aussi et surtout sur les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle.
Je ne manquerai bien sûr pas de vous en parler lors d'une prochaine randonnée mais aujourd'hui nous nous contenterons de les admirer de loin.
Trois cents mètres après la Départementale, nous bifurquons à droite pour nous lancer à l'assaut du Mont de Loos. Bon, ce n'est pas le Mont Blanc non plus mais ça nous permet de prendre un peu de hauteur pour encore mieux admirer la région.
Et notamment, agissant comme un aimant ou un phare dans la nuit, les superbes terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle !
En arrivant au sommet de la colline, au lieu-dit Les Douze, la vue s'élargit vers l'ouest. On aperçoit alors, outre les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle, deux autres terrils. Mais, en réalité, ils sont trois.
En effet, avec la perspective, les terrils 58 et 58A de Mazingarbe se confondent. Ce sont deux terrils tabulaires composés de schistes noirs provenant du lavoir de Mazingarbe. Le 58 était conique jusqu'en 1961 mais, devenu trop grand et trop proche des usines, donc trop dangereux, il fut arasé et les excédents de schistes constituèrent le 58A.
Sur la droite, à l'avant-plan, bien qu'il soit aussi situé sur le territoire de Mazingarbe, ce petit terril conique porte le nom de terril 49, 3 de Béthune. Tout simplement parce qu'il appartenait à la Compagnie des mines de Béthune. Haut de 73 mètres, il a été intégralement préservé.
Vers le nord, nous pouvons observer trois cimetières militaires britanniques.
Le chemin sur lequel nous poursuivons notre randonnée marque la limite entre Hulluch et Haisnes. Ainsi, si le champ de colza qui apporte une belle touche de couleur se trouve à Hulluch, les cimetières, eux, se situent à Haisnes.
Ca ne doit pas être très courant - en tout cas, c'est la première fois que je vois ça - de trouver trois cimetières militaires de la Première Guerre Mondiale si proche les uns des autres.
Le premier à se présenter à nous est le cimetière du Bois Carré. Il se trouve à 150 mètres à l'écart de notre itinéraire, au bout d'un petit chemin couvert de gazon parfaitement entretenu, comme tous les cimetières militaires britanniques.
Il tire son nom d'un petit bois situé à proximité, aujourd'hui disparu. Commencé en septembre 1915, il fut essentiellement utilisé par la 16 Division irlandaise jusqu'en août 1916. Une seule tombe fut rajoutée en 1918. Plus de deux cents militaires y sont enterrés.
Il faut rejoindre l'itinéraire de la randonnée pour se rendre au deuxième cimetière, le Ninth Avenue cemetery.
Beaucoup plus petit, une quarantaine de soldats des Cameron Highlanders y reposent. Le cimetière tire son nom d'une tranchée qui traversait sa partie nord.
Encore un peu plus loin, on trouve le St. Mary's Advanced Dressing Station cemetery. Pour s'y rendre, il faut malheureusement longer la D 39. Vu le trafic automobile élevé et l'absence d'accotement, j'ai renoncé à aller le visiter.
Près de 2.000 victimes des 9 Division écossaise et 7 Division, pour l'essentiel tombées pendant la bataille de Loos en septembre-octobre 1915, y sont inhumées. Mais plus des deux tiers ne sont pas identifiées.
Pour la petite histoire, un cimetière français contenant 800 tombes se trouvait de l'autre côté de la route jusqu'en 1922, quand elles furent transférées au cimetière national de Notre-Dame de Lorette.
Nous continuons notre périple vers le nord à travers le Bas du Rutoir.
Au détour du chemin, nous apercevons le terril 73, 18 de Lens. Bien qu'il ne soit pas très élevé, je suis toujours autant impressionné par son aspect.
Nous contournons le terril par le nord pour rejoindre son cavalier. Son cavalier ? Comme moi vous ne savez pas ce qu'est un cavalier en terme minier ? Alors, patientez un peu, je vais vous expliquer.
En attendant, nous rentrons par un petit sentier dans la lisière boisée au nord du terril pour rejoindre un chemin plus large courant perpendiculairement. Prenons à droite pour aller jeter un œil sur le terril.
Comme son nom l'indique, le terril 73, 18 de Lens était le terril de la fosse N° 18 du Groupe de Lens située à Haisnes. Clair, non ? Rappelez-vous, cette fosse est celle dont les galeries étaient ventilées par la fosse N° 13 bis dont nous avons vu les installations tout à l'heure.
À l'origine, il était conique. Son aspect actuel tient du fait qu'il a été exploité. Je ne sais pas s'il est aujourd'hui accessible. Le grillage qui l'entoure est par endroits affaissé mais, vu la friabilité du schiste qui le compose, je ne m'y risquerais pas. Attention danger !
Rebroussons maintenant chemin et engageons-nous sur ce fameux cavalier.
La première fois où j'y suis passé, j'avais bien compris que, jadis, se trouvait ici, sur ce talus, une ligne de chemin de fer. Mais jamais il ne me serait venu à l'idée que nous marchions en fait sur un terril !
En réalité, un cavalier minier pour reprendre le terme exact, c'est une ligne de chemin de fer d'une société minière reliant différents puits de mines entre eux. Bien qu'originaire d'une région minière belge, je n'avais jamais entendu ce terme et, en cherchant, je n'ai trouvé en Belgique que celui reliant Somain à Péruwelz !
Si le cavalier minier sur lequel nous circulons maintenant est un terril, le 73B, ce n'est pas systématiquement le cas. Un cavalier peut aussi être construit à même le sol - nous en verrons un plus loin - ou en déblai.
Celui-ci relie la fosse N° 18 d'Haisnes au réseau ferroviaire de la Compagnie des mines de Lens à hauteur de Douvrin. C'est d'ailleurs ce que je vous propose de faire. En voituuuuure ! Et c'est parti pour trois kilomètres !
Peu après le départ, vous verrez sur votre droite un stade de football. C'est celui de la cité Saint-Elie qu'il jouxte. Celle-ci fut construite au moment de l'ouverture de la fosse N° 13 des mines de Lens et est inscrite depuis 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Les cavaliers miniers sont de véritables corridors écologiques. Comme on n'y a plus utilisé de désherbant depuis des dizaines d'années, la végétation a pu se développer à loisir.
Par contre, leur continuité fut interrompue lorsque tous les ponts furent détruits, comme ici à hauteur de la Route de Lens à Haisnes, pour éviter des charges d'entretien trop importantes pour les collectivités.
Circuler ainsi, en hauteur, nous offre une belle vue sur la campagne environnante. Et les quelques fois où j'y suis déjà passé, j'y ai rarement croisé du monde.
Presqu'à hauteur du château d'eau de Douvrin, nous rejoignons la voie mère du réseau ferroviaire de la Compagnie des mines de Lens. Celle-ci reliait Pont-à-Vendin à Douvrin. C'est un exemple de cavalier minier construit au niveau du sol.
Nous le suivons en direction de la N 47 et nous repassons sous le pont pour rejoindre le Val du Flot. C'est ici que nous rejoignons l'itinéraire des sept kilomètres.
Rentrés dans le Val du Flot, nous tournons à gauche puis, au bout de cinq cents mètres, dans une prairie, nous bifurquons à droite pour revenir au pont de bois qui vous tentait tellement tout à l'heure.
Au passage, on aura admiré un superbe petit étang et quelques marécages traversés sur des passerelles en bois.
On ressort du Val du Flot par là où nous étions entrés en début de randonnée.
Ceux qui se contentent des quatorze kilomètres repasseront sous le pont de chemin de fer pour regagner le parking de départ. Bon retour à la maison, merci d'être venu ! A la prochaine !
Les autres traverseront la route tout droit pour entrer dans le Parc de Nature et de Loisirs de Wingles. Même si en réalité nous sommes ici sur le territoire de Billy-Berclau.
Le chemin, super agréable, est rectiligne dans sa première partie avant de serpenter dans le bois. C'est un véritable délice.
À partir d'ici, fini le blabla d'intello, on se vide la tête, on ouvre grand les oreilles et on se laisse envahir par le chant des oiseaux.
Au moment de rejoindre le Flot de Wingles, encore lui, nous croisons les rails d'une ancienne ligne de chemin de fer, juste avant un embranchement. Nous continuons tout droit le long de la rivière.
Ici, en fonction des jours, souvent le week-end, le chant des oiseaux sera sans doute couvert par le bruit des motos tournant sur le circuit surplombant le chemin. Vivement que tous les véhicules soient électriques !
Plus loin, on traversera tout droit la rue Jules Ferry. Non pour retourner sur les bancs de l'école mais pour continuer le long du Flot de Wingles.
Ici, le bruit des motards s'est estompé et ça tombe bien pour mieux apprécier cette partie du cours d'eau absolument magnifique !
Encore plus quand on a la chance de tomber sur un couple de cygnes croisant sereinement sur le cours d'eau avec sa progéniture !
Mais, tiens, savez-vous comment se nomme le petit du cygne ? Aussi incroyable que ça puisse paraître, je n'en avais jamais vu, alors autant vous dire que leur nom... Eh bien, le petit du cygne est le cygneau ou le cygnon !
Ah, zut, je vous avais promis qu'on en avait fini avec le blabla d'intello ! Bon, alors, tant qu'à faire, saviez-vous aussi que, de tous les vertébrés, le cygne est celui qui possède le plus de vertèbres cervicales ?
À un moment donné, un petit pont de bois permet de traverser le Flot de Wingles pour rejoindre le bord d'un étang. On peut le traverser et continuer la randonnée entre l'étang et la rivière. Dans les deux cas, quand on arrive au Chemin du Marais Winglois, une route asphaltée, on prend vers la droite.
À hauteur du parking, le chemin se dédouble. La branche gauche suit la route tandis que la droite longe la colline. Peu importe celui choisi, ils se rejoignent tous deux à la fin du parking.
Entre le parking et la Base de Loisirs, il est assez difficile de décrire le chemin que j'ai suivi tant il y en a. Ici, un GPS sera bien utile car même les cartes sont imprécises.
Vous pouvez simplement suivre la route, elle vous mènera tout droit jusqu'au lac de la Base de Loisirs.
Pour ma part, j'ai traversé la route à hauteur de l'attraction "Enjoy the Game" pour contourner le petit étang de pêche par l'ouest. Entré dans le bois, j'ai suivi naturellement le chemin qui progressivement s'oriente vers l'ouest et finit par rejoindre une clairière que j'aime beaucoup.
En fait, il y a deux clairières l'une derrière l'autre. Et si j'aime emprunter ce chemin c'est parce que j'ai la conviction l'impression que les arbres entre ces deux clairières se courbent à mon passage, pour me saluer !
Finalement, peu importe le chemin que vous aurez suivi, l'essentiel étant d'arriver au lac de la Base de Loisirs.
On longe le lac par la gauche jusqu'au bout. Là, on continue tout droit sur la route, même dans le tournant, là où elle se prolonge par un chemin.
On suit le chemin qui, après avoir serpenté en montant, rejoint le pied d'un talus du circuit de moto-cross. On continue à son pied jusqu'à dépasser une petite structure bétonnée.
Quand on n'est pas envahi par le bruit des motos, c'est un très bel endroit.
Mais mon passage favori, c'est celui qui commence directement à gauche après la structure bétonnée. Un tout petit sentier qui donne l'impression de progresser dans un boyau de verdure !
Moi, je kiffe !
Malheureusement, cet instant jouissif a un peu la saveur du coït interrompu tant les deux cents mètres à parcourir (me) paraissent si éphémères. Mais bon, il n'y a pas de petit plaisir.
Un talus à descendre marque la fin du sentier. Dans le bas, on tourne à droite pour suivre la limite de végétation. Au passage vous remarquerez cet arbre au tronc biscornu. Personnellement j'ai toujours cru qu'il était cassé et il aura fallu que je passe une seule fois ici avec Laëtitia pour qu'elle me le fasse remarquer. Car Laëtitia, avec ses yeux de lynx, voit tout ! Mais attention, elle entend tout, mémorise tout aussi ! Plus forte qu'une James Bond girl !
La trace à la limite de végétation s'estompe peu à peu. Il suffit alors de remonter le talus pour rejoindre un autre sentier qui court à son sommet.
Nous suivons le chemin jusqu'à atteindre un talus de chemin de fer où nous tournons à gauche.
Comme je l'écrivais dans le récit de ma randonnée du 04 février 2021, nous avons ici deux options. Soit nous suivons le chemin au pied du talus, soit nous longeons la ligne de chemin de fer en hauteur. En ce qui me concerne, cette dernière a toujours mes faveurs.
Dans ce cas, nous redescendons du talus à hauteur de l'étang du Marais Meurisse.
Le Marais Meurisse ! Voilà un endroit superbe que j'adore par dessus tout ! Quel plaisir de se poser un peu et d'admirer tout simplement la nature.
Et là, on peut se le permettre, l'arrivée est à deux cent mètres au bout du chemin.
Cette randonnée représente vraiment tout ce que j'adore. Une nature magnifique et un patrimoine exceptionnel témoin d'un passé qui a fait la richesse de toute une région. Que nous avons su préserver pour notre plus grand bonheur.
Je ne trouve pas d'autres mots pour vous encourager à parcourir ces chemins qui, j'en suis sûr, vous raviront.
Alors, bonne randonnée !
Si vous êtes intéressé par cette randonnée dans son intégralité, soit 20 km, vous pouvez télécharger le fichier GPX ci-dessous.
Si vous souhaitez faire la boucle ouest, de 14 km, c'est ici :
Et la boucle est, de 7 km, ici :